« L’AES a des objectifs très clairs » (Elie Kamano, artiste musicien)

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L’artiste musicien Elie Kamano à l’état civil Djéliman Kamano a présenté son album le mardi 27 août 2024. Dans cette œuvre, il a composé des titres de soutien à l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette œuvre se veut un moyen pour sonner la mobilisation et est riche de 18 titres. 

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Après le Niger, le Burkina Faso a été la prochaine destination de l’artiste Djéliman Kamano alias Elie Kamano . Il a présenté son album, surtout ses titres de soutien à l’Alliance des États du Sahel (AES). Un soutien qui vient au moment où l’artiste présente son huitième album.

« Qui parle de Elie Kamano sait que c’est un artiste qui s’est érigé en un défenseur des voix les plus brimées et je pense que ça n’a pas commencé aujourd’hui. C’est dans le même ordre d’idées que j’ai fait le morceau AES. Pour moi, tant que l’Afrique connaîtra ces problèmes de ce genre je ne pourrais pas m’essouffler», a justifié l’artiste.

Cette présentation s’inscrit dans le cadre de la tournée du reaggeman dans les trois pays de cette alliance. D’ailleurs, au Niger, où il est passé, l’artiste a déclaré avoir récolté une somme de 14 millions de francs CFA. Une somme qu’il a affirmé avoir mis à la disposition des FDS et des personnes victimes des attaques. L’AES, selon lui, est « une institution ouverte à tous les pays et il faut le faire savoir au reste du monde ».

L’artiste musicien Elie Kamano à l’état civil Djéliman Kamano
L’artiste musicien Elie Kamano à l’état civil Djéliman Kamano

« L’AES n’est pas renfermée, ce sont les autres qui sont renfermés à l’AES. L’AES ne s’enferme pas dans une logique de rejeter les autres. Il faut que les gens soient clairs, l’AES a des objectifs très clairs. Sur le plan monétaire et financier, il faut qu’on soit indépendant. Notre souveraineté n’est pas à négocier. Pour moi, ce sont des combats qu’on a pas besoin de t’amener à l’école pour t’apprendre cela. L’AES est très claire dans ses objectifs », a-t-il dit.

Allant plus loin, Elie Kamano demande aux autres pays de rejoindre cette dynamique. « Moi je pense que c’est à nous autres comme la Guinée Conakry, le Sénégal, le Togo de se réveiller et de comprendre que l’unité dont nos devanciers ont parlé soit une réalité aujourd’hui. La musique a un grand rôle à jouer dans cette mission», a renchéri Elie Kamano.

« La politique et la musique constitue l’opium de la jeunesse et des masses. Si la politique est en adéquation avec la masse et que les artistes et les Hommes de l’art accompagnent, ça va aller plus vite. Aucune gouvernance n’est parfaite, aucune révolution n’est parfaite. Il ne faut pas tenir rigueur à ces leaders pour des erreurs. Il faut que le patriotisme prime », a conclu Elie Kamano.

Abdoul Gani BARRY 

Burkina 24 

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