La Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) tient son 8e conseil syndical ordinaire
Les militants et sympathisants de la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) ont tenu leur 8e conseil syndical ordinaire, le samedi 26 octobre 2024 à Ouagadougou.
6 ans après leur dernier conseil, les militants de la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) se sont retrouvés pour leur 8e conseil syndical ordinaire.
Le secrétaire général adjoint de la CGT-B, Nicolas Ouédraogo, a affirmé que le taux d’exécution de leurs activités après ces 6 ans écoulés est satisfaisant malgré le contexte sécuritaire et humanitaire assez difficile.
«Nous avions fait la vérification des tâches trouvées, le niveau d’exécution était satisfaisant, ce qui nous a permis d’atteindre des résultats. Et comme vous le savez, ces résultats se sont tenus dans un contexte assez difficile, marqué donc par une remise en cause des libertés fondamentales», a-t-il déclaré.
À occasion, le conseil a adopté deux motions. La première consiste à la dénonciation des «dérives portant atteinte à la liberté telles que les réquisitions et les enlèvements». Tandis que l’autre porte sur la dynamisation de la structure.
«C’est un fait, c’est connu qu’au quotidien, il y a des citoyens qui sont poursuivis, enlevés, et qui sont réquisitionnés de manière arbitraire, nous l’avons appelé comme ça, et envoyer d’autres au front», a dénoncé Nicolas Ouédraogo.
Il a fait connaître que le conseil a estimé qu’il est temps de repartir sur la base des sessions de formation, sur la base des séances d’Assemblée Générale afin de discuter avec les militants et les amener à se remobiliser pour rendre plus dynamique leurs organisations.
En solidarité à leur camarade militant Moussa Diallo et par ailleurs secrétaire général de la CGT-B, le conseil a dénoncé son licenciement et a exigé sa réintégration sans délai.
«Nous, délégués au 8e conseil syndical ordinaire (CSO) de la CGT-B tenu les 25 et 26 octobre 2024 à la Bourse du travail de Ouagadougou, dénonçons et condamnons fermement le licenciement du camarade secrétaire général Moussa Diallo, exprimons solennellement notre solidarité militante indéfectible au camarade secrétaire général, exigeons sa réintégration sans délai, engageons l’ensemble des militants à se mobiliser pour la satisfaction de cette revendication», a appelé le conseil.,
Soumaïla MALO (stagiaire )
Burkina 24
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