Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant : Vers la validation du rapport alternatif des enfants du Burkina Faso
La Coalition au Burkina Faso pour les droits de l’enfant (COBUFADE) organise un atelier national de validation du rapport alternatif des enfants sur la mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE) les 1er et 2 novembre 2024. Le vendredi 1er novembre 2024 à Ouagadougou, il est intervenu la cérémonie officielle d’ouverture des travaux dudit atelier.
Une occasion très significative pour l’avenir des droits de l’enfant dans notre pays. Un moment fort, porteur d’espoir et de promesse. Ainsi Solange Bassinga/Traoré, présidente de la COBUFADE, a perçu l’atelier national de validation du rapport alternatif des enfants sur la mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE) prévu se tenir 48 heures durant.
Adoptée en 1990, la CADBE, a-t-elle rappelé, est un texte fondamental qui reconnait l’importance de protéger et de promouvoir les droits de chaque enfant africain. Elle incarne, a-t-elle dit en sus, une vision dans laquelle chaque enfant peut grandir dans un environnement qui favorise son épanouissement, son éducation et sa sécurité. Par conséquent, a-t-elle fait remarquer, il est de notre devoir collectif de nous assurer que cette vision devienne une réalité concrète pour tous les enfants burkinabè.
« Ce rapport alternatif est bien plus qu’un document ; il est le résultat d’un travail collectif et participatif, initié par la COBUFADE en collaboration étroite avec la Coordination nationale des associations d’enfants et de jeunes travailleurs du Burkina (CN/AEJTB) et conduit de bout en bout par les contributions de nombreuses associations et organisations d’enfants des 13 régions de notre pays », a expliqué Solange Bassinga.
Ornela Zaw Somé, au nom des enfants, a remercié la COBUFADE, Save the Children international (SCI) et la CN/AEJTB pour la prise de cette initiative qui leur a permis de se réunir pour apprendre davantage et de donner leur point de vue par rapport au respect de leurs droits à travers l’écriture de ce rapport alternatif. Leurs remerciements sont aussi allés à l’endroit de la ministre de l’Action humanitaire.
Abdoul Karim Tiendrébéogo, chargé de mission, lisant fidèlement le discours de la ministre de l’Action humanitaire, a laissé entendre la pleine confiance de l’autorité en ce rapport alternatif reflétant les réalités concrètes vécues par l’ensemble des enfants du Burkina Faso, leurs aspirations et recommandations pour une société meilleure.
« Accueillir les recommandations de ce rapport, c’est avant tout reconnaitre la légitimité de la parole des enfants », a rapporté le chargé de mission. Et de souhaiter que « cet atelier soit le point de départ d’une action renouvelée et renforcée en faveur des droits de l’enfant dans notre pays ».
Pour rappel, l’élaboration du rapport a été possible grâce à l’accompagnement technique de Save the Children international dans le cadre de la mise en œuvre du « Programme de renforcement des capacités des Organisations de la société civile pour les droits de l’enfant-PROSCIDE » et le soutien financier de l’Agence suédoise de développement international (ASDI).
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
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