Retard académique au Burkina Faso : 261 filières normalisées sur 321 à la date du 30 septembre 2024, selon le ministre
Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pr. Adjima Thiombiano, a animé un point de presse le mardi 12 novembre 2024 à Ouagadougou. Il s’est agi de faire le point des initiatives mises en place pour résorber les retards académiques dans les universités publiques du Burkina Faso.
La réhabilitation d’infrastructures pédagogiques, les équipements des laboratoires, le planning des activités académiques, l’opérationnalisation de la plateforme Campus Faso, la connexion internet dans les Instituts d’Enseignement Supérieur et de Recherches et l’exécution des cours pendant les vacances sont, entre autres, les mesures mises en place par le ministère en charge de l’enseignement supérieur pour normaliser les années académiques au Burkina Faso.
Ces initiatives ont été prises en collaboration avec les acteurs du domaine. Après quelques années académiques, ces mesures livrent leurs résultats. A la date du 30 septembre 2024, la situation se présente comme suit : avec un total de 321 filières de formations sur toute l’étendue du territoire national, 261 filières sont normalisées soit un taux de 81, 30% et 60 filières soit 18,70 accusent du retard, a fait savoir le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pr. Adjima Thiombiano.
Il s’est réjoui de ces résultats et a félicité les acteurs pour les efforts consentis. Il a précisé que le résultat majeur est l’entrée effective des bacheliers 2024 dès l’entrée académique 2024-2025. « Nous nous réjouissons de cette performance inégalée des acteurs et nous tenons à rendre un vibrant hommage aux enseignants chercheurs, aux enseignants hospitalo-universitaires, aux chercheurs, aux étudiants et à toute l’administration. Le résultat majeur de tous ces efforts reste que tous les nouveaux bacheliers ont effectué les rentrées et les cours ont débuté » a-t-il indiqué.
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A l’écouter, l’Ecole Polytechnique de Ouagadougou (EPO), l’Ecole Normale Supérieure (ENS) et les Universités Lédéa Bernard Ouédraogo de Ouahigouya et Yembila Abdoulaye Toguyeni de Fada N’Gourma constituent les institutions en situation régulière en n’accusant aucun retard académique.
Cependant, des difficultés sont observés dans certaines universités et conscient de la situation, le ministère s’est fixé des perspectives. Selon Adjima Thiombiano, ces universités doivent travailler à une normalisation complète. « Malgré les efforts consentis par les universités, celles-ci doivent maintenir le cap pour parvenir à une normalisation complète des années académiques », a-t-il indiqué.
Et comme perspectives, il a annoncé que le département en charge de l’enseignement supérieur va s’investir dans la mise en place d’un système de gestion administrative et académique plus innovant et efficace, l’exécution de l’initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ) et le financement annuel d’un vaste programme de formation doctorale et une relecture des régimes d’études afin de contextualiser les formations.
Egalement, le professeur Adjima Thiombiano, a invité les acteurs et les partenaires sociaux tels que la SOTRACO et le CENOU à une synergie d’actions pour un enseignement de qualité.
Amidou OUEDRAOGO
Pour Burkina 24
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