Lycée municipal Nioko I : Une trentaine d’élèves bénéficient d’un cours en secourisme

Une trentaine d’élèves du lycée municipal Nioko I, situé à la périphérie Est de Ouagadougou, ont bénéficié d’un cours en secourisme ce jeudi 28 novembre 2024. L’initiative est de l’association russo-burkinabè « African Initiative » et s’inscrit dans sa dynamique de contribuer à un mieux-être des populations burkinabè.

Les élèves du lycée municipal Nioko I bénéficiaires du cours en secourisme initié par l’association russo-burkinabè « African Initiative » ont pu revisiter un ensemble de techniques permettant de porter assistance à une victime dans l’attente des secours ou Sapeurs-pompiers.

En effet, en alliant théorie et pratique, Dr George Kizhlo, médecin russe, assisté de son traducteur francophone, a abordé des thématiques de cas d’incidents que l’on rencontre au quotidien à savoir « les cas d’hémorragie ; les cas de fractures ; les cas de brûlures ; les cas de perte de conscience/la réanimation ; l’évacuation des voies respiratoires, notamment de la gorge obstruée par un corps étranger… », a rappelé Dr George Kizhlo, médecin russe, le formateur.

Selon Dr George, les élèves pourraient être de bons spécialistes demain si ce genre de formation est continuellement donnée dans les écoles. Son sentiment également est positif au sortir de ce cours. « Les enfants ont été intéressés (ndlr, par le cours) et ont posé des questions sensées », a-t-il fait savoir.

Pascaline Kafando/Traoré, proviseure du lycée municipal Nioko I, a réitéré ses remerciements à l’endroit de l’association russo-burkinabè « African Initiative ». « ‘’African Initiative’’ depuis l’année passée nous accompagne dans toutes nos activités, et nous ne pouvons que leur dire merci », a-t-elle déclaré.

La formation en secourisme, a-t-elle indiqué, permet à ses élèves de répondre à certaines sollicitations sans forcément avoir recours au CSPS d’à-côté. « C’est vraiment un ouf de soulagement ; et ils peuvent également mettre en pratique les connaissances acquises ici pour sauver des personnes en famille », a-t-elle aussi fait savoir.

Djamilatou Kaboré, élève en classe de 2de C, a partagé l’une des techniques apprises. « J’ai retenu qu’en cas de fracture, on doit d’abord immobiliser la partie fracturée avant de transporter la victime à l’hôpital », a-t-elle indiqué. A l’endroit de l’association russo-burkinabè, « je les remercie de tout cœur », a-t-elle lâché. Un kit de médicaments a été remis à chaque élève en marge du cours de secourisme.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24