Journée mondiale du Sida : La ministre Nandy Somé au nom du président Traoré appelle à l’intensification des actions de riposte
La journée mondiale du Sida (JMS) a été commémorée en différé au Burkina Faso, ce Jeudi 05 décembre 2024, à Ouagadougou. «Ensemble pour des services VIH inclusifs», c’est autour de ce thème que s’est tenue cette journée.
Dr Seydou Ouattara, secrétaire permanent du Conseil National de Lutte Contre le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles (CNLST-IST) à l’entame de son propos indiqué que cette commémoration est une porte ouverte non seulement sur le bilan à dresser sur l’évolution de cette maladie au Burkina Faso mais aussi à se fixer de nouveaux objectifs.
«Elle nous offre l’occasion de faire le bilan de nos interventions et de nous poser les questions afin de nous projeter dans l’avenir avec pour seul leitmotiv, la réduction des nouvelles infections , le traitement efficace des personnes infectées et l’élimination du VIH/SIDA à l’horizon 2030», a-t-il dit.
Évoquant l’insuffisance des ressources dans la lutte contre le sida, Dr Ouattara a plaidé pour une implication de l’ensemble des acteurs à soutenir la dynamique déjà enclenchée.
« Nous sommes conscients que les ressources de l’État ne suffisent pas. C’est pourquoi nous faisons toujours le plaidoyer pour la mobilisation des ressources androgènes. Et le plaidoyer aussi auprès de nos partenaires techniques et financiers, parce que c’est ensemble aussi que nous pouvons mobiliser ces ressources en faveur de la lutte contre le VIH et le Sida», a-t-il plaidé.
Nandy Somé/Diallo, ministre chargée de la Solidarité nationale et de de l’Action humanitaire, 2e Vice-présidente du CNLST-IST, représentant le président du Faso, a dans son allocution appelé à l’intensification des actions de riposte contre le VIH Sida.
« Il va falloir encore intensifier la lutte contre l’indifférence et contre l’ignorance, mais également améliorer la perception des risques, la perception de l’offre de soins en termes de prévention, combinée surtout à l’organisation des soins et des traitements au profit des personnes affectées contre le SIDA», a-t-elle interpellé.
Elle a ajouté que cette journée offre également l’occasion de dresser la situation des acquis et des insuffisances pour dégager des perspectives nécessaires afin de consolider les acquis engrangés et de relever les défis actuels.
«En rappel, la situation épidémiologique du Burkina Faso est caractérisée par une épidémie de type mixte avec une prévalence de moins de 1% de la population générale. Elle se distingue plus par des poches de concentration au sein des groupes spécifiques avec les disparités selon les sexes, les sous-groupes de population et selon les régions sanitaires », a-t-elle fait savoir.
Pour Nandy Somé, l’élimination du VIH Sida au Burkina Faso passe par l’accès des services VIH de qualité dans un environnement sans discrimination et sans stigmatisation comme le souligne le thème retenu pour cette commémoration. «Aussi, les défis de nos jours en matière de lutte contre le VIH sont multiples et multiformes. Il s’agit de la lutte contre l’ignorance, l’amélioration de la perception des risques (…)», a-t-elle mentionné.
Pour sa part, Joy Backory représentant de l’ONUSIDA a insisté sur la prise en charge des personnes vulnérables atteintes du VIH. «Le thème national de cette année met l’accent sur l’importance de l’adoption d’une approche fondée sur les droits de sorte que toutes et tous – en particulier les plus vulnérables puissent bénéficier sans crainte des services dont ils ont besoin», a-t-il encouragé.
En rappel, certains acteurs de la chaîne de la lutte contre le Sida ont vu leurs efforts récompensés par des décorations et des prix.
Willy SAGBE
Soumaïla MALO (Stagiaire)
Burkina 24
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