Tentative de déstabilisation au Tchad : La version des faits du gouvernement qui évoque 18 morts côté assaillants et un mort du côté des gardes de sécurité présidentielle

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Des tirs nourris ont été entendus à N’djamena, la capitale tchadienne dans la soirée du mercredi 8 janvier 2025, plus précisément aux alentours de la présidence.

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Aussitôt après ces événements, le ministre d’État, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah dans une déclaration largement partagée sur les réseaux sociaux a assuré les Tchadiens que la situation était «sous contrôle » et qu’ils n’avaient rien à craindre.

Sur le plateau de la chaîne nationale tchadienne pour faire plus de lumière sur cette affaire, le porte-parole du gouvernement a précisé que les assaillants étaient au nombre de 24 et étaient à bord d’un ou deux mini-bus de transport en commun communément appelé «Dina».

Au vu des faits, selon Abderaman Koulamallah ce n’est pas un acte terroriste. Il a notifié que les assaillants viennent tous d’un quartier bien connu de la capitale tchadienne qu’il n’a pas voulu nommé pour des raisons des enquêtes judiciaires qui sont en cours.

«Ce sont des gens qui viennent d’un quartier de N’djamena et je me réserverai de donner le nom de ce quartier pour les besoins de l’enquête mais il semble que l’acte terroriste ne serait pas crédible personnellement parce que j’étais sur le lieu mais le procureur de la république communiquera là-dessus», a-t-il dit.

Abderaman Koulamallah a, dans son propos sur la télévision nationale tchadienne mentionné que le mini-bus qui transportait les assaillants a semblé tomber en panne devant la présidence.

C’est alors que les assaillants sont «violemment» sortis avec des couteaux et machettes et ont poignardé des gardes qui étaient à la porte dont malheureusement un qui a succombé à ses blessures et d’autres blessés.

C’est ainsi que dit-il, les assaillants ont réussi à franchir l’entrée de la présidence et un des gardes a ouvert le feu sur les insurgés ce qui a réveillé toute la ceinture de la sécurité présidentielle. Au bilan 18 assaillants tués et 6 autres capturés, selon le porte-parole du gouvernement du Tchad.

«Nous avons de notre côté perdu une personne, deux personnes grièvement blessées qui sont à l’hôpital», a-t-il informé. Selon le porte-parole du gouvernement, il s’agit d’un ramassis de bandits. «Ils n’avaient aucune arme de guerre d’où leur tentative est une tentative désordonnée complètement incompréhensible », a-t-il déclaré.

Il a aussi informé que les assaillants avaient des bouteilles de whisky, de la drogue et même des gris-gris sur eux. «Moi, j’ai vu beaucoup de gris-gris sur eux probablement on leur a dit que les armes à feu n’ont aucun effet sur eux, manifestement ce n’est pas le cas », a-t-il renchéri.

Il a terminé en indiquant que le gouvernement joue la transparence la plus totale dans cette affaire. «Je tiens à rassurer les Tchadiens que le dispositif sécuritaire autour de la présidence a été levé en grande partie, il n’y a qu’un dispositif de sécurité très simple qui est là », a affirmé Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement tchadien.

Willy SAGBE 

Burkina 24 

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