Contribution de la jeunesse universitaire à la pérennisation et à la sauvegarde des acquis de la révolution en cours au Burkina Faso : African Initiative invite à la réflexion

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L’association russo-burkinabè « African Initiative », en collaboration avec le Mouvement en Action pour le Développement et l’Éducation (MADE), a organisé une conférence publique à l’endroit d’une cinquantaine de jeunes étudiants, ce mercredi 30 avril 2025, à l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM).

 « Souveraineté et lutte anti-impérialisme : Quelle jeunesse universitaire pour la pérennisation et la sauvegarde des acquis de la révolution en cours ? ». Ainsi a été intitulée la thématique centrale de la conférence publique voulue par l’association « African Initiative » et le Mouvement en Action pour le Développement et l’Éducation (MADE).

Assane Bationo, analyste politique, web activiste et conférencier du jour, a souligné l’importance de la prise de conscience parmi les jeunes. « Notre mission est de nous émanciper des discours qui sous-estiment notre capacité d’action », a-t-il affirmé tout en insistant sur l’importance du leadership dans la quête de l’autodétermination des peuples.

« Notre liberté repose sur l’appui à un homme fort qui nous guidera vers cette indépendance, et cet homme, c’est le capitaine Ibrahim Traoré », a-t-il indiqué. Les propos d’Assane Bationo sont repris par Yassia Younga, un autre conférencier.

Pour lui, chaque citoyen a son rôle à jouer dans la lutte pour l’émancipation des peuples africains. Il a expliqué que « la révolution devrait être inculquée dès le plus jeune âge, notamment à l’école primaire pour préparer les générations futures ».

L’autre conférencier du jour, Dr Moumouni Zoungrana, Maître de conférences en littérature orale, a embouché la même trompette que ses prédécesseurs. Pour lui, les jeunes doivent revendiquer leur place et jouer le rôle qui leur revient dans la marche des peuples pour leur autodétermination. « Une révolution populaire signifie que la masse décide qu’aucune décision ne peut être prise en son absence », a-t-il expliqué.

Il a dans ses propos souligné « qu’aucun homme sensé ne peut être contre la démocratie. Mais nous sommes contre cette démocratie devenue un instrument dans la main des occidentaux pour manipuler un peuple. Nous avons l’obligation de soutenir le président dans ce Burkina nouveau ».

Natalie Ildyakova, de l’association «Réputation Professionnelle», Novossibirsk, est intervenue par visioconférence depuis la Russie. Elle a invité les jeunes à prendre leurs responsabilités pour se libérer du néocolonialisme.

Elle a aussi fait une comparaison entre la victoire de l’URSS lors de la Grande Guerre Patriotique, le combat de feu Thomas Sankara, Président du Faso, pour l’émancipation des peuples opprimés et les défis actuels des populations de l’Alliance des États du Sahel (AES).

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