Burkina Faso : Le mouvement « Deux Heures pour Nous, Deux Heures pour Kamita » célèbre les traditions à l’Université Joseph Ki-Zerbo

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À l’occasion de la Journée nationale des coutumes et traditions, le mouvement « Deux Heures pour Nous, Deux Heures pour Kamita » a organisé une conférence publique le jeudi 15 mai 2025 au sein de l’Université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de reconquête culturelle et de valorisation des pratiques ancestrales. 

L’événement, a été marqué par la présence de la guérisseuse Amsétou Nikiéma dit Adja de Komsilga, marraine de cette journée. Dans son intervention, elle a partagé des éléments de sa pratique spirituelle, affirmant le rôle fondamental de la tradition dans le tissu social burkinabè. Elle a également salué le travail du mouvement Kamita, qu’elle considère comme un levier de renaissance culturelle.

Amsetou Nikiema, dit Adja de Komsilga
Amsetou Nikiema, dit Adja de Komsilga

La conférence a donné lieu à des prestations artistiques, ainsi qu’à des démonstrations culturelles par plusieurs communautés du Burkina Faso, notamment les Peulhs, Sambla, Gourmatché et Dagara. Chacune d’elles a mis en lumière la richesse de son patrimoine à travers des danses,  des chants, des styles vestimentaires et dégustations de mets traditionnels.

Imhotep Bayala, coordonnateur de Kamita Burkina
Imhotep Bayala, coordonnateur de Kamita Burkina

Imhotep Bayala, coordonnateur du mouvement, a souligné la portée de cet engagement. « Il ne s’agit pas d’un simple retour au passé, mais d’une marche consciente vers un avenir enraciné. Cette journée est un acte de souveraineté culturelle. Dans une société marquée par les influences extérieures, il faut rappeler l’urgence de se réapproprier ce que nous sommes, pour bâtir ce que nous voulons devenir » a-t-il déclaré.

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Parmi les participants, Idrissa Kouraogo, étudiant en Lettres modernes à l’Université Joseph Ki-Zerbo, a exprimé son enthousiasme face à la portée de l’événement. « C’est bien plus qu’une conférence, c’est un acte de résistance culturelle. Le 15 mai prend ici tout son sens« , a-t-il ajouté.

Cette journée, célébrée désormais chaque année depuis sa reconnaissance officielle, s’impose peu à peu comme une plateforme d’expression des identités culturelles africaines et un espace de transmission intergénérationnelle.

Aurelle KIENDREBEOGO (Stagiaire) 

Burkina 24 

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