Le Burundi multiplie par quatre les salaires des médecins pour stopper l’exode des cerveaux
Le gouvernement burundais a pris une décision audacieuse : quadrupler le salaire des médecins. Cette mesure vise à freiner l’exode croissant des professionnels de la santé qui quittent le pays en quête de meilleures conditions de vie et de travail à l’étranger.
Qualifiée de « très bonne idée » et largement applaudie sur les réseaux sociaux par des commentaires comme « bravo le Burundi », cette initiative est perçue comme un pas positif majeur pour le développement du secteur de la santé au Burundi.
Certains internautes espèrent même voir le pays devenir une « grande nation de la médecine sur le continent » grâce à de meilleurs équipements.
Lire également 👉Burundi: Évariste Ndayishimiye a prêté serment à la tête de l’État pour un mandat de 7 ans
L’annonce a eu un écho retentissant dans d’autres pays africains. Des utilisateurs de plateformes comme TikTok, originaires du Togo, du Cameroun, du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, ont interpellé leurs propres gouvernements à suivre l’exemple burundais.
Des messages tels que « Même prière au Togo » ou « Le Bénin fait ça, je rentre » illustrent le désir de voir des améliorations salariales similaires pour leurs professionnels de santé, et même un intérêt pour l’immigration vers le Burundi.
Des questions persistantes sur les salaires initiaux
Cependant, la décision soulève aussi des interrogations concernant les salaires de base avant cette augmentation. Certains commentaires ont exprimé leur étonnement face à un salaire initial de 170 dollars américains pour un médecin ayant au moins huit ans d’études post-baccalauréat. Cela suggère que, même quadruplé, le montant pourrait rester relativement modeste par rapport aux standards internationaux.
Malgré ces nuances, l’initiative a même suscité un intérêt pour l’immigration au Burundi. Des internautes ont également rappelé que les médecins, ainsi que les enseignants et les militaires, devraient naturellement être des professions prioritaires en matière de rémunération.
Source : Brut Afrique
