Pèlerinage en Terre sainte : Des fidèles catholiques burkinabè rentrent le cœur plein d’espoir

Depuis le 25 juillet 2025, des fidèles catholiques du Burkina Faso ont entrepris un pèlerinage en Terre sainte de Jérusalem. Après une dizaine de jours de prières, ils ont regagné Ouagadougou le 4 août 2025 avec le sentiment d’avoir fait exaucer leurs prières.
« C’est une grande grâce que le Seigneur nous a faite de pouvoir vivre ce pèlerinage dans la joie et dans la paix. Nous sommes partis et nous sommes revenus en bonne santé », a déclaré d’entrée de jeu l’abbé Urbain Kiendrébéogo, un pèlerin de retour de Jérusalem.

Selon lui, malgré les problèmes géopolitiques existant dans l’Orient, ils ont pu effectuer leur pèlerinage en toute quiétude. Il a ajouté que durant le pèlerinage, les fidèles ont prié pour le retour de la paix dans le monde et plus particulièrement au Burkina Faso.
Lire également 👉Pèlerinages chrétiens 2025 : Sainte Rita Voyages dévoile son programme
Dans la même lignée, Céline Ouédraogo a assuré que le pèlerinage en Terre sainte leur a permis de marcher dans les pas du Christ. « Cette fois-ci, nous avons suivi les pas du Christ, de sa naissance jusqu’à sa résurrection, comme cela a été dit au cours de l’homélie.
Nous avons beaucoup prié pour le pays. Notre pays qui traverse des difficultés actuellement, nous avons tout porté au Seigneur. Nous avons reçu pleins d’intentions, nous avons prié pour tout le monde », a-t-elle témoigné.

En outre, elle a remercié les initiateurs du pèlerinage qui ont tout mis en œuvre pour que cela se fasse dans les meilleures conditions. Ce pèlerinage a été organisé par la Conférence épiscopale chargée des pèlerinages catholiques.
En effet, le promoteur de l’agence Sainte Rita, Irénée Tiendrébéogo, a confirmé que malgré les difficultés, le pèlerinage s’est très bien passé. Sur 60 inscrits au total, 38 ont pu effectuer le pèlerinage. Il a ajouté que les pèlerins ont pu visiter Nazareth, la région de Galilée, Jéricho et la ville de Jérusalem.

« Nous avons voulu montrer à l’humanité que malgré les épreuves, il faut prier, il faut avancer. Quand nous sommes arrivés, on n’a même pas senti quelque chose parce que c’est notre foi qui nous intéressait. Et enfin nous sommes bien arrivés et nous rendons grâce à Dieu », a-t-il indiqué.
Aminata Catherine SANOU
Burkina 24




