Industrialisation nationale : L’EPO intensifie la collaboration avec les entreprises lors du CCEE 2025

Dans sa mission de former des ingénieurs capables de répondre aux défis du développement national, l’École Polytechnique de Ouagadougou (EPO) a organisé, ce jeudi 27 novembre 2025, la 2ᵉ édition du Cadre de Concertation École–Entreprises (CCEE 2025). L’événement s’est tenu sous le thème « Relation École d’ingénieur–Entreprises dans un contexte d’industrialisation : quel modèle pour l’EPO ? ».
Cette initiative vise à rapprocher davantage le monde académique du secteur privé afin de garantir une insertion professionnelle solide aux étudiants et d’adapter la formation aux besoins réels du marché.
Pour cette édition, plusieurs entreprises majeures telles que SOFITEX, SAP Olympic, CIMFASO, BRAKINA et bien d’autres ont répondu présentes, témoignant de l’intérêt du secteur privé pour la transformation industrielle souveraine du Burkina Faso.
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Le Cadre de Concertation École–Entreprises (CCEE) 2025 ambitionne de renforcer les synergies entre universités et industries autour de trois priorités.
Il s’agit de définir un modèle durable de partenariat entre l’EPO et les entreprises ; d’identifier les compétences recherchées et les besoins en innovation du tissu industriel et valoriser les initiatives de co-formation, de stages et de recherche appliquée.

Pour le président du CCEE, Sibiri François Yaméogo, alias François 1er, l’éducation demeure « la pierre angulaire du développement », et les écoles d’ingénieurs comme les entreprises en sont les principaux garants. « Ces types de cadres sont des moteurs essentiels de croissance et d’innovation pour notre pays, qui souhaite désormais développer davantage son industrie », a-t-il déclaré.
Il a également lancé un appel à renforcer les passerelles entre école et entreprise. « Nous devons encourager les stages, les projets de recherche conjoints et les partenariats durables. Ensemble, nous pouvons former des ingénieurs compétents, créatifs et responsables, prêts à contribuer au progrès de notre société », a-t-il indiqué.

Le Directeur industriel de SOFITEX, Amadou Kiendrébeogo, a souligné l’importance pour les entreprises de participer activement à ce cadre d’échange.
« Autant que nous contribuons à la formation des apprenants, autant nous sommes utilisateurs des compétences formées par l’EPO. Ce cadre nous permet donc de mieux faire connaître nos attentes » a-t-il souligné.

Le professeur Mohamed Seynou, le Directeur général de l’EPO, a présenté les différents cycles de formation offerts par l’établissement. Il a expliqué que l’EPO propose un cycle préparatoire composé de cinq filières, au cours duquel les étudiants suivent deux années d’études avant d’intégrer le cycle ingénieur. Ce dernier s’étend sur trois ans et comprend également cinq filières.
Avec cette deuxième édition, l’EPO confirme sa volonté de bâtir un écosystème académique-industriel solide, condition indispensable à l’émergence d’une ingénierie nationale au service du développement et de l’industrialisation du Burkina Faso.
Mahoua SANOGO
Pour Burkina 24
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