Santé dans l’espace CEDEAO : L’OOAS veut mieux communiquer
Dans l’optique de promouvoir une meilleure santé à travers l’intégration régionale, l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) a choisi d’impliquer le personnel en charge de la communication et de la diffusion de l’information dans le processus. Elle réunira pendant deux jours les responsables du volet communication des ministères de la santé des 15 pays de la CEDEAO pour réfléchir sur les mesures à adopter. La rencontre a débuté ce jeudi 3 décembre 2015 dans la capitale burkinabè.
« Bienvenus à Ouagadougou. Sentez-vous chez vous dans ce pays merveilleux qui nous accueille au niveau de l’Organisation ouest africaine de la santé depuis plusieurs années », a dit Xavier Crespin, directeur général de l’organisation, qui ne cache pas sa volonté de voir les actions de l’OOAS contribuer au « passage d’une CEDEAO des Etats, à une CEDEAO des peuples ».
Selon Xavier Crespin, c’est conscient du rôle des acteurs de la communication en matière de promotion de santé communautaire, qu’il a été décidé d’associer les professionnels du domaine. L’organisation espère parvenir à travers l’élément « indispensable et primordial » qu’est la communication pour la gestion des questions de santé.
« Ce que nous voyons souvent, très peu d’actions sont menées par des organisations autres que celles de la CEDEAO. Et parce qu’elles ont les médias internationaux, ces petites actions sont souvent magnifiées. Et nos actions que nous menons dans un sens beaucoup plus large, je prends le cas d’Ebola, nous avons plus d’une centaine de médecins dans les trois pays atteints par la maladie et presque personne n’en a parlé. Alors que c’est une activité très importante qui a apporté du concret dans des pays où il y avait un manque de professionnels de santé », a décrié Xavier Crespin.
« La communication fait partie des leviers du développement et de la réussite de toute activité humaine », a dit Ousmane Néré, directeur de cabinet du ministre de la santé lors de la lecture du discours de celui-ci.
Estimant que les interventions de l’OOAS ne sont pas très bien perçues par les gouvernants et les populations, Ousmane Néré a déclaré que l’organisation du présent atelier relevait de la nécessité de rehausser l’image de celle-ci au profit de la santé des populations.
Et le directeur général de l’OOAS d’ajouter que son organisation a mené plusieurs actions qui demeurent inconnues par le grand public. Pour lui, la présente rencontre est aussi d’une importance « capitale ».
Oui Koueta
Burkina24
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