Grand banditisme : Ils s’adonnaient aux viols collectifs devant des pères de famille
« Ils ont tous reconnu les faits à eux reprochés ». La bande de 12 individus présentée ce vendredi 15 janvier 2016 par l’Unité d’intervention polyvalente (UIP) de la Police nationale sont les auteurs présumés de viols collectifs, de vol à mains armées, de séquestration et d’agression dans la ville de Ouagadougou.
Des individus sans foi ni loi
Dicko Hamidou, Sanou Moussa, Nikiema Omar dit Paul vieux père, un « multirécidiviste notoire », Ilboudo Paulin, 19 ans, Ouédraogo Oumarou « repris de justice », Ouédraogo Hamidou alias Vegas, l’homme au « flair », Momo Dê (spécialiste de la Kalachnikov AK47), Bationo Hervé, Sawadogo Bienvenu, Compaoré Daniel, Belem Pierre et Yago Issa n’ont rien de délinquants ordinaires.
En plus de dépouiller leurs victimes de leurs biens matériels, ils leur retiraient toute leur dignité. Le viol collectif était devenu leur marque de fabrique. « Ils ont tous reconnu les faits à eux reprochés », a dit le commissaire principal de police Patrice Yéyé, commandant de l’UIP.
Dicko Mamadou, né 1983, « est réputé pour sa violence et n’hésite pas à violer ses victimes de sexe féminin ». Il est par ailleurs le cerveau de la bande de délinquants sexuels qui « semait la terreur et la psychose au sein de la population » de la capitale.
Nikiema Omar, né en 1972, est « le plus dangereux et le plus expérimenté de la bande ». Toujours armé, il est le fournisseur de la Kalachnikov AK47 et des autres armes détenues par la bande. Le recel des biens lui était également confié.
Ilboudo Paulin, malgré ses 19 ans « occupe une place de choix dans le groupe ». Le guet était sa spécialité. Le recrutement des membres se faisait par son intermédiaire.
Vegas, 19 ans également, était réputé « pour son courage et surtout pour son flair lors des fouilles dans les domiciles ». Il arrivait à détecter les lieux de cache des objets « précieux ».
Cibles et mode opératoire
Les résidences d’apparence « somptueuses » sises dans les quartiers résidentiels ou populaires, les maisons de tolérance, les boutiques et les stations-services, tout y passait. La sélection se fait de jour. Le cerveau se charge de sélectionner les six membres devant passer à l’action.
Comme mode opératoire, « la bande utilise la ruse en sonnant à la porte en se faisant passer pour des policiers ou des gendarmes ». Après l’immersion et la neutralisation, ils passaient le domicile au peigne fin. Le pire, c’est que « ces malfaiteurs n’hésitent pas à violer femmes, jeunes filles et domestiques ».
Les maisons de tolérance font partie de leurs cibles. Là aussi, la fin des opérations se soldait par le viol des compagnes de certains clients. Les engins les plus chers sont emportés par la suite.
01 Kalachnikov AK47 avec un chargeur garni de 30 minutions, 01 magnum 357 garni de 03 minutions, 01 pistolet automatique de calibre 7,65 mm avec un chargeur garni de 07 minutions. Ce sont les armes que la bande détenait par devers elle. C’est avec celles-ci qu’ils séquestraient leurs victimes.
A leur arrestation, ils avaient en leur possession 50 téléphones portables, 4 téléviseurs, 10 vélomoteurs toutes marques confondues, des appareils de sonorisation, 01 bouteille de gaz, 02 lecteurs DVD, 01 tableau décoratif, des bijoux, des billets de banque de devises étrangères et bien d’autres articles.
La Police Nationale remercie les honnêtes citoyens qui ont bien voulu apporter leur aide pour l’élucidation et l’arrestation de ces individus sans foi ni loi et les invitent à redoubler d’ardeurs dans la dénonciation de tous cas suspects.
Burkina24
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