Gilbert Noël Ouédraogo aux Burkinabè : « Il faut que nous vivions »
Le Secrétariat exécutif national de l’ADF/RDA s’est réuni ce samedi 23 janvier 2016. Toutes les questions prévues à l’ordre du jour ont été éludées au profit de à l’examen de la situation nationale qui passe « avant » la situation de la formation politique. A l’issue de la rencontre qui a duré toute la mi-journée, le parti a entrepris de prendre part aux manifestations organisées dans le cadre de l’élan de solidarité aux victimes et l’appel à l’unité du pays.
L’ADF/ RDA réaffirme « encore » ici sa disponibilité, son engagement à apporter sa contribution pour la paix au Burkina et son attachement aux valeurs républicaines. Et son président Gilbert Noël Ouédraogo de dire : « d’abord, il faut l’union de toutes les filles et de tous les fils, car un peuple qui est uni ne peut pas être vaincu ».
Au parti de l’éléphant, on a mis les divergences et les différences de côté pour bâtir ensemble le Burkina. « Nous pensons que si les fils et les filles du Burkina se donnent honnêtement, sincèrement la main et mettent de côté leurs intérêts personnels, le Burkina Faso pourra retrouver la paix », note Gilbert Ouédraogo.
Il ne demande pas d’oublier le passé. Mais, cela fait partie de l’histoire. Tout ce qu’il souhaite, c’est que tous se donnent la main. Il est convaincu que « nous pouvons encore faire mieux et nous pouvons éviter certaines situations ».
Equiper. Miser sur le renseignement, c’est « résoudre la plupart de nos problèmes ». Le mal, une fois commis le reste ainsi et le demeure. Pour cela, Gilbert Noël Ouédraogo préconise le renforcement de l’équipement des forces de défense et de sécurité. « Si elles ont des compétences, elles n’ont pas forcément le matériel pour faire face à cette nouvelle forme d’attaque », a souligné Gilbert Noël Ouédraogo.
Mettre la jeunesse au centre de tout
Le président de l’ADF/RDA souhaite que la question de la jeunesse soit prise à bras le corps. Répondre à ces préoccupations, c’est anticiper, selon lui. Il s’agit, pour lui, d’éviter que « quelqu’un ne vienne pas à se dire ma vie ne vaut pas la peine d’être vécue et mieux vaut que je perde ma vie pour vivre sur cette terre ».
S’unir et se départir de la peur
Gilbert Noël Ouédraogo mesure la portée de l’attaque terroriste. Il comprend que la peur puisse s’installer au sein de la population. Le président de l’ADF/RDA ne le nie pas. La peur est un sentiment humain. Mais l’avouer aux yeux de l’ennemi, c’est s’avouer vaincu, dit-il.
« Il faut arriver à surmonter sa peur, continue-t-il. La peur ne peut pas vous empêcher de mourir. Au contraire quand on a peur, on ne vit plus. Il faut sortir de cela. Il faut que nous vivions. Il faut se surpasser. J’appelle les uns et les autres à la sérénité.
Les Burkinabè n’ont qu’à vivre. Mais ils n’ont qu’à être vigilants. Ils n’ont qu’à être unis. Ils n’ont qu’à prendre la menace au sérieux et dénoncer aux Forces de l’ordre tous les mouvements suspects. C’est ce qui va nous permettre de vaincre. L’unité est importante. S’il y a l’unité, nous allons vaincre le phénomène ».
Oui Koueta
Burkina24
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