Plan Burkina change de nom pour une approche uniformisée
Plan Burkina, l’organisation humanitaire de défense des droits des enfants est devenue Plan international Burkina Faso. Cette nouvelle dénomination dérive de la volonté d’uniformiser, à travers le monde, les actions de l’organisation tout en orientant son approche vers les droits des enfants, ont expliqué les responsables locaux, ce jeudi 26 mai 2016.
« Même si nous travaillons dans différents pays, nous avons les mêmes objectifs, les mêmes représentations, c’est pourquoi désormais nous allons uniformiser nos appellations et nos façons de faire pour avoir plus d’impact », a indiqué la représentante résidente du Plan, au cours de la conférence de presse.
Selon Haidara Fatoumata, la nouvelle déclinaison ‘’Plan international’’ accompagnera désormais les noms des 70 pays dans lesquels intervient l’organisation. Ainsi, Plan Burkina deviendra Plan international Burkina Faso et en Belgique, Plan international Belgique.
Ce changement de dénomination concerne tout aussi les régions du monde, les bureaux régionaux, les bureaux de liaison et les bureaux terrain.
Toutefois, a rassuré Haidara Fatoumata, cette nouvelle donne n’impacte pas les objectifs ni la vision du Plan.
« La cible reste toujours les enfants et leurs communautés », a-t-elle dit, non sans préciser que dans la nouvelle approche, les filles représenteront « la niche, la porte d’entrée de la défense des droits des enfants ».
Et pour cause, s’est-elle justifiée, « elles représentent, avec les femmes, la moitié de la population des pays du monde qui, le plus souvent, est laissée à son propre compte ».
Pour parvenir à cet objectif, Plan international, dans sa nouvelle identité, compte s’appuyer sur trois piliers fondamentaux. Il s’agit, « de penser des solutions sur mesure, nouer des partenariats forts et se mobiliser pour des changements durables », a laissé entendre la responsable à la communication, Françoise Tiendrebéogo.
A propos des comportements déviants des enfants dans les familles et à l’école.
Accusés souvent d’être responsables des comportements déviants des enfants en mettant l’accent sur les droits des enfants mais très peu sur leurs devoirs, les responsables de Plan international Burkina Faso se défendent.
« Dans les années 1990, le Plan a développé des programmes destinés à enseigner aux enfants leurs droits ainsi que leurs devoirs pour l’éveil au droit, l’éveil démocratique et l’éveil à la responsabilité », a indiqué le Conseiller au programme d’éducation du plan, Clément Traoré.
Dans son approche actuelle, poursuit-il, le Plan a initié des « gouvernements scolaires » dans toutes les écoles où il intervient pour « promouvoir les droits et les responsabilités des enfants en mettant en avant leur propre initiative ».
Calqué sur le modèle des gouvernements des Etats, ces structures d’enfants, au nombre de 1297 en 2016, ont permis d’engranger des résultats probants. Dans les différentes zones, on a noté « plus de convivialité dans l’environnement scolaire, d’expression des enfants et de responsabilité de leurs parents », foi de Clément Traoré.
Pour la représentante résidente du Plan, la montée de l’incivisme, enregistrée çà et là notamment dans les écoles du pays, préoccupe à plus d’un titre l’organisation. C’est pourquoi dans ses actions futures, le plan compte travailler en appuyant l’Etat dans son rôle régalien, par « l’éducation, la formation et la sensibilisation des enfants ».
Du reste, elle a appelé les parents et les différents acteurs à jouer pleinement leur rôle car c’est ensemble que l’on pourra trouver « une solution idéale », a-t-elle fait savoir.
Mamady Zango
Burkina24
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