« Dan’Fani Fashion week » file le coton de sa deuxième édition
La deuxième édition du « Dan’Fani Fashion week », le salon international de design textile africain, se tiendra du 25 mars au 1er avril 2017 au Musée national de Ouagadougou. « La transformation du coton, un défi pour l’Afrique » est le thème sous lequel des décideurs et acteurs de la chaîne du textile de coton se réuniront pour des échanges et des opportunités d’affaires.
Une semaine durant, Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, vivra au rythme de la fête du pagne tissé en coton communément appelé « Dan’fani ».
L’évènement sera l’occasion pour plusieurs acteurs de plusieurs pays d’Afrique et d’ailleurs de se retrouver pour réfléchir sur l’avenir de cette matière première.
Deux évènements sur le coton se tiendront à cette période. « Pendant que se tient le Dan’fani fashion week, des décideurs discuteront sur les nouveaux enjeux du coton africain. Les conclusions du programme COS-coton du partenariat de l’Union Européenne-Afrique sur le coton seront dévoilées en ce moment», explique Marguerite Doannio Sou, présidente du comité d’organisation.
Pour cette deuxième édition, l’accent sera mis sur des activités de formation dans plusieurs domaines du métier notamment en design, teinture et créativité afin d’améliorer le produit.
Dan’Fani fashion Week, cette activité dont la foire s’était tenue sur l’avenue Kwamé Nkrumah, veut redynamiser ses efforts autour du salon cette année et de ce fait, la foire n’aura pas lieu.
La part belle est faite aux grosses structures. Seulement 50 stands sont disponibles et ne peuvent postuler que les structures « bien organisées, bien structurées et qui ont du potentiel».
La promotrice sur cet aspect dit vouloir promouvoir la capacité des structures à satisfaire de grosses commandes.
« Si une entreprise demande qu’on change les rideaux ou qu’on habille tout son personnel, il faut que la structure soit à mesure de l’honorer et de respecter les délais », dit-elle.
Cette option vise à encourager les gens à s’organiser en association ou à s’équiper davantage. Néanmoins « des individus qui sont bien organisés et qui ont de grosses structures peuvent venir, a-t-elle souligné. Mais on ne pourra pas voir la petite tisseuse qui vient seule avec deux pagnes, non. On veut donner à voir quelque chose de consistant ».
Marguerite Doannio estime que la qualité est de plus en plus acquise par les tisseuses. Il y a eu déjà une prise de conscience de faire des pagnes de qualité. Il reste à miser sur la quantité.
Revelyn SOME
Burkina24
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