Hépatites virales : La lutte s’organise au Burkina

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Les responsables de la santé du Burkina Faso ont tenu un atelier ce mardi 4 juillet 2017 un atelier de validation du plan stratégique de lutte contre les hépatites virales 2017-2021. Cela afin de voir dans quelles mesures ils pourront faire reculer les hépatites virales d’ici à 2021.

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Un atelier réunit les responsables de la santé à Ouagadougou, ce mardi. « Le plan stratégique de lutte contre les hépatites virales 2017-2021 vise à organiser la lutte contre l’hépatite virale de façon harmonisée au Burkina Faso pour une meilleure prise en charge des patients. Concrètement, il sera question de créer un cadre pour mieux organiser la lutte, à savoir le dépistage, la formation des praticiens qui vont gérer ces patients, le diagnostic de la prise en charge des médicamenteux de ces patients », a détaillé le Professeur Alain Bougma, hépato-gastro-entérologue au CHU Yalgado, à la cérémonie d’ouverture.

Le représentant du ministre de la santé, Guy Hermann Kaboré, a, au début de son allocution, rappelé que les hépatites virales constituent un problème de santé publique mondiale. Il s’avère nécessaire, selon lui,  pour les gouvernements et populations d’instaurer des mesures de prévention de diagnostic et de traitement.

L’hépatite dans le monde

 « Le virus de l’hépatite B (VHB) est présent dans le monde entier. Il y a plus de 350 millions de porteurs chroniques. Le VHB est également responsable de 600 000 décès par an. Il représente la deuxième cause identifiée de décès par cancer après le tabac.

La zone de forte prévalence  du VHB concerne la Chine, l’Asie du Sud-Est et l’Afrique subsaharienne. Il est également noté que l’infection chez l’enfant y est fréquente. L’Afrique paye un lourd tribut avec près de 150 millions de cas d’hépatite chronique B et C associé à un risque de développer une cirrhose ou un cancer de foie ».

Guy Hermann Kaboré, représentant le ministre de la santé

Pour le cas du Burkina Faso, le représentant du ministre de la santé a expliqué que, selon l’OMS, l’hépatite B aigue est responsable de 300 décès.

Le Professeur Alain Bougma, hépato-gastro-entérologue au CHU Yalgado

De plus, une étude menée par le centre Muraz et le Centre national de transfusion sanguine, a démontré que les prévalences des hépatites B et C sont respectivement de 9.1% et de 3.6%, d’où la confirmation que le pays est touchée par l’épidémie.

Sachant que la mise en œuvre de ce plan contribuera à l’amélioration de la prise en charge et de l’état de santé des populations, le représentant du ministre de la santé a rassuré que le département de la santé ne ménagera aucun effort pour apporter son soutien à ce plan qui entre dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Irmine KINDA

Burkina24       

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Rédaction B24

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Un commentaire

  1. Qu ils se dépêchent , Il a fallu que des agents de santé crient SOS pour qu ils se réveillent ! À quand l Afrique en avance sur quelque chose dont les responsables n ignorent pas l existence mais attendent des hetacombes pour réagir ?

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