Mines : « Africa Gold Insider » appelle à investir en Afrique subsaharienne
Un projet a été créé par des Burkinabè pour faire rayonner l’Afrique subsaharienne dans le domaine aurifère artisanal et semi mécanisé. Intitulé « Africa Gold Insider », ce projet appelle des investisseurs miniers africains et occidentaux à venir s’installer en Afrique Subsaharienne. Son promoteur Patrick Gagnon, responsable de Sanama International, a développé le sujet au cours d’une conférence de presse ce vendredi 6 octobre 2017 à Ouagadougou.
« 3 millions de personnes vivent de l’orpaillage au Burkina Faso et chaque orpailleur produit dans l’année 6 grammes d’or. Cela fait 18 millions de grammes d’or (18 000 kg) estimés à 23 millions de F CFA ». C’est une analyse faite par le promoteur de « Africa Gold Insider » Patrick Gangon.
Des investisseurs évoluant dans le secteur minier se font arnaquer dès leur arrivée ou déposséder après avoir investi des sommes considérables dans des projets. Ce constat, le promoteur du projet « Africa Gold Insider », Patrick Gagnon, en a payé les frais.
Ce projet est, pour lui, un cadre propice pour informer les investisseurs miniers sur comment s’y prendre pour pouvoir mener à bien leurs projets aurifères, quels équipements sont adaptés, etc. « Ils s’achètent des équipements et viennent s’installer sur le site, se rendent compte ensuite que leurs équipements ne sont pas adaptés pour leur site minier, conséquences, ils ne peuvent pas extraire l’or », a expliqué Patrick Gagnon.
Pour ce faire, le promoteur a prévu une série de conférences : « 75 conférences Africa Gold Insider à travers 45 villes du monde ». Au cours de ces conférences, quatre principaux thèmes seront abordés notamment l’achat de l’or sur comptoir d’achat et la revente à l’international, l’achat de l’or en poudre sur les sites artisanaux et la coproduction entre investisseurs et orpailleurs, la production de sites mécanisés alluviaux et hard rock et le traçage de l’or, l’antifraude et l’anti blanchiment d’argent.
Comment prendre part à ces conférences ?
L’expert a indiqué que c’est « en achetant un billet à hauteur de 795 dollars américains (environ 357.750 F CFA). Les billets seront disponibles au mois de novembre et trois pays seront invités pour chaque conférence ».
Il a également évoqué quelques problèmes du secteur minier au Burkina à savoir la lourdeur administrative au Burkina et le coût élevé des taxes. « Pour avoir un agrément au Burkina, vous en avez pour 4 à 5 mois. Au Ghana si vous présentez toutes vos pièces cela prendra 2 jours. Au Burkina pour exporter un kilogramme d’or du Burkina, c’est 500 000 FCFA, alors qu’en Côte d’Ivoire cela revient à 70 000 F CFA et au Ghana c’est entre 30 et 35 000 FCFA. C’est une grosse différence », souligne-t-il.
« Aujourd’hui le Burkina est en train d’adopter un nouveau texte pour que les taxes baissent de 200 000 FCFA (…) L’Etat devrait taxer les sociétés qui prennent l’agrément avec un prix un peu plus élevé. De cette façon ça donne des revenu annuel assurés qui entre ». Il n’y a réellement presque pas des gens qui exportent (ndlr l’or), selon Patrick Gagnon.
« Il y a beaucoup d’opportunités d’affaires en Afrique. Les gens au Canada, en Amérique, en Europe, voient l’Afrique comme le futur grand développement. Il y a beaucoup de choses à faire ici et c’est le bon moment pour investir en Afrique », a confié le promoteur de « Africa Gold Insider ».
Irmine KINDA
Burkina24
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