Lutte pour une autonomisation alimentaire au Burkina
Pour que le droit à l’alimentation ne soit plus bafoué au Burkina Faso, des réflexions ont été menées dans ce sens à Ouagadougou les 27 et 28 février 2018. De ce fait, un document sur le cas de Kounkoufouanou a été remis ce 28 février à la représentante du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Alizeta Dabiré.
L’objectif étant d’entreprendre un dialogue avec l’Etat sur la concrétisation graduelle du droit à l’alimentation dans un contexte de la sécurité alimentaire nationale avec une attention particulière sur les avancées et les défis, FIAN Burkina a mené 48 heures de réflexions en présence des autorités burkinabè.
De ce fait, FIAN Burkina Faso a procédé à la remise d’un rapport sur les violations du droit à l’alimentation et des droits connexes à Kounkoufouanou à la représentante du ministre de la l’administration territoriale et de la décentralisation, Alizèta Dabiré. Dans la même lancée, il a été mis à la disposition des officiels des éléments probants sur ce cas.
Pour le coordonnateur de FIAN Burkina, Lucien Silga, cet atelier a permis de consolider les bases sur les cas de violation du droit à l’alimentation. Selon lui, « l’Etat garantit à tous, le droit à un niveau de vie suffisant, notamment le droit à l’alimentation en tant que droit fondamental de la personne humaine» comme le dispose le Programme National du Secteur Rural ou encore l’alinéa 1 de l’article 11 de la loi n°070-2015/ CNT du 22 octobre 2015 portant loi d’orientation agro-sylvo pastorale, halieutique et faunique au Burkina Faso.
Par ailleurs, la concrétisation du droit à une alimentation adéquate comme le recommandent certaines politiques agricoles se doit donc d’être une réalité aussi bien pour les populations que pour les autorités.
A l’issue de ces deux jours d’activités, il a été énoncé des recommandations dans le sens d’un meilleur accomplissement du droit à l’alimentation. On note de ce fait des recommandations allant dans le sens du renforcement des échanges et de la collaboration entre les OSC œuvrant pour la promotion du droit à l’alimentation et le gouvernement.
Pour rappel, le Burkina comptait en 2012 plus de 2 millions d’enfants vivant au seuil de la malnutrition, selon le rapport du PNUD.
Priscille Jinette BANSE (Stagiaire)
Burkina 24
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