Le festival WOMAAF se délocalise au Burkina
Des programmateurs, des diffuseurs, des prestataires de service et des organisateurs de spectacles viennent se faire connaitre présents au MASA à Abidjan. C’est le cas du Festif WOMAAF (World Music and African Arts festival) de Tanger. Présente au MASA, la promotrice de l’évènement Élise Dintchen-Coucke, a le temps d’un entretien avec la presse annoncé ce jeudi 15 mars 2018 que le festival se tiendra à Ouagadougou au Burkina Faso du 8 au 10 novembre 2018 à la place de la révolution.
WOMAAF (festival des musiques du monde et arts d’art d’Afrique) se décline sous trois volets : les concerts de musiques, l’exposition d’arts, les conférences et la gastronomie.
Le festival qui est né au Maroc et créé par une fondation marocaine se tient chaque année à Tanger et met à chaque édition un pays africain à l’honneur. Deux artistes dudit pays reçoivent une bourse de résidence de création. Deux ans après, ce pays accueille le festival chez lui.
«La première édition s’est tenue en 2016 avec le Burkina Faso comme pays invité d’honneur. Donc il accueille WOMAAF cette année (2018). L’année dernière c’était le Sénégal. Nous irons là-bas l’année prochaine », explique Élise Dintchen-Coucke, l’organisatrice.
L’objectif pour elle est de créer un maillage sud-sud et international entre les artistes du nord et du sud.
Ce festival qui part du Maroc mettra à l’honneur le Burkina, mais également d’autres pays africains et de la diaspora.
« Même si nous mettons l’accent sur la musique africaine, nous n’oublions pas la diaspora. Nous sommes présents au MASA avec une délégation de 40 personnes de Trinidad-et-Tobago pour la première fois en Afrique. Vous imaginez l’émotion qu’ils ont d’être en Afrique et de voir ce grand public les suivre. Il y a des musiciens qui rêvent de venir en Afrique », a laissé entendre Alex Boissel, de la programmation artistique du festival.
L’une des raisons de leur présence au MASA, est de repérer les artistes dans la programmation de l’édition prochaine.
Pour lui, l’Afrique doit connaitre la musique de sa diaspora puisque que cette dernière s’inspire de la musique africaine et la diaspora aussi doit revenir en Afrique pour connaitre sa culture.
« En Afrique, il n’y a jamais eu une politique africaine des afro-descendants. En dehors de ce que Thomas Sankara a essayé de faire en allant à Harlem à New York de la communauté afro-américaine, a déploré, le Tchadien-canadien Moise Mougan, représentant de la diaspora. Alors que, poursuit-il, cette diaspora est le continuum, leurs musiques viennent de l’Afrique. Le tango, le palenque viennent d’Afrique. Il est temps que l’Afrique fasse un pont avec sa diaspora et ce festival va nous unir ».
Revelyn SOME
Burkina24
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Je suis tres emu de constater une fois de plus combien Thomas Sankara etait en avance sur son temps. Je reviens de Colombie ou j ai rencontre des Afro-descendants de tous bords … politiques artistes commercants ou just sentimentaux reveurs et meme haisseurs de l Afrique … je m etais donne comme mission de faire quelque chose comme un pont entre eux et l Afrique en facilitant presque tout ce qui est necessaire pour re etablir le contact… je suis tout simplement content.. je veux tous les contacts qui comptent pour partager…. et me connecter a cette initiative car il ne sert a rien de re creer la roue.