Ouagadougou : Les dolotières exposent leurs doléances au maire
La coordination des associations et groupement des dolotières de la région du Centre a rencontré le maire de la commune de Ouagadougou ce Jeudi 20 décembre 2018, en vue de leur soumettre des doléances dont la plus grande est l’obtention de terrain pour la construction de leur siège. Le maire Armand Béouindé a pris l’engagement d’accompagner ces femmes dans leur quête.
Lors de cette rencontre avec les autorités de la mairie centrale, les femmes dolotières ont posé leurs préoccupations au maire Armand Béouindé, à savoir l’obtention d’un terrain pour la construction de leur siège et un espace polyvalent. Quant aux autres doléances posées par la coordination des associations des dolotières, il faut retenir la demande d’un appui technique plus accru de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) en ce qui concerne la stabilité du dolo. Elles ont aussi demandé « un régime préférentiel pour les aménagements assainissants » à l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA).
« Au titre de la vulgarisation des équipements à gaz, nous sollicitons de nos partenaires l’acquisition de nouveaux foyers et au titre des autres activités, nous sollicitons des appuis financiers et techniques pour l’organisation d’ateliers pour le relèvement des capacités de nos leaders régionaux dans les domaines de la gestion des petites unités de production, du maltage et de l’hygiène de la production du dolo », a mentionné Noëlle Kambou, la secrétaire de la coordination des associations des dolotières.
Engagement
« Notre engagement, c’est de vous accompagner vos démarches afin d’atteindre vos objectifs », a indiqué Armand Béouindé, après une écoute attentive aux doléances faites par les dolotières.La présidente de la coordination, Blandine Bouda dit être satisfaite de leur entretien avec le maire. « On est très satisfaites. Le maire nous a compris et a pris l’engagement de satisfaire nos doléances », dit-elle.
Dans le but d’améliorer les conditions de travail, le maire a aussi promis à ces femmes des sessions de formations sur l’assainissement. A cet effet, un concours sera lancé pour encourager le meilleur « cabaret propre ».
« La préparation du dolo est une tradition ancestrale dans notre pays. C’est bien normal que nous puissions avoir une rencontre avec les actrices du domaine pour connaître leurs besoins et étaler nos projets en ce qui les concerne », a justifié plus tard le maire.
Une enveloppe de 500 000 F CFA a été offerte à la coordination.
Dahmata ILBOUDO (stagiaire)
Burkina 24
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