Ouagadougou : Bangr-Wéogo certifié site Ramsar
La mairie de Ouagadougou, en partenariat avec le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, a organisé ce mardi 5 février 2019 la cérémonie de la journée mondiale des zones humides. La journée a consisté à échanger sur le thème « zones humides et changement climatique », à sensibiliser le grand public sur les bienfaits des zones humides.
La journée des zones humides est célébrée chaque 2 février depuis 1997. Elle constitue par la même occasion l’anniversaire de la signature de la convention de RAMSAR, un projet créé le 2 février 1971 en Iran par 157 pays avec pour objectif de sensibiliser toute la société pour la conservation et l’utilisation durable des zones humides.
Ce projet, a indiqué Lazare Tapsoba, représentant le maire de Ouagadougou, prévoit la préservation et la protection des ressources à travers l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de reboisement urbain, l’aménagement de la ceinture verte et la réhabilitation du parc urbain Bangr-Wéogo.
Le choix du parc n’est pas fortuit. « Cette entité écologique, rétrocédée à la commune de Ouagadougou en janvier 2001, est un ilot de fraicheur, un nouveau souffle qui fait du parc urbain Bangr-Wéogo, un espace de détente et de loisir pour la population, d’éducation environnementale et de recherche pour les scolaires et le monde de la recherche », a déclaré Lazare Tapsoba.
Responsabilité
Le parc Bangr Wéogo a été placé site Ramsar au cours de cette cérémonie. C’est parce que cet espace humide répond aux neuf critères nécessitant l’inscription dans la catégorie, a justifié Paul Ouédraogo, conseiller régional Afrique pour Ramsar. L’inscription d’un site, a souligné l’environnementaliste, relève du gouvernement du pays concerné.
La commémoration a été l’occasion pour lui d’inviter les citoyens à faire preuve de responsabilité dans la gestion des déchets ménagers. « Il faudra que les acteurs apprennent déjà à la maison comment faire la sélection des déchets, comment gérer les eaux usées qui viennent des ménages. C’est un travail d’accompagnement et d’apprentissage », a exhorté le Dr Paul Ouédraogo.
Selon le classement, le Burkina occupe le 4e rang de site Ramsar. Cependant, le pays connait une augmentation et une intensification des évènements météorologiques extrêmes avec pour conséquences, la vague de chaleur, les inondations et la sécheresse. « A la lumière de ces faits, la protection et la gestion durable des zones humides est cruciale », a déclaré Batio Bassière, ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique. D’où sa plaidoirie pour la préservation de la biodiversité de ces milieux.
En marche de cette cérémonie, une compétition de slam a été organisée. Le premier prix a été remporté par Konkobo Astride du lycée municipal Signoghin, le deuxième est revenu à Yanogo Axelle et Ouango Karim est reparti avec le troisième.
Quant au ministre, il a reçu trois attestations d’honneur du conseiller de RAMSAR. Il a exhorté tous les acteurs à s’impliquer pour une utilisation rationnelle des zones humides par une gestion efficace et efficiente du patrimoine.
Aïna TOURE (stagiaire)
Burkina 24
Photo Une : Lefaso.net
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