Drogue et violence en milieu scolaire : Une stratégie nationale de lutte en gestation
Le Burkina Faso, comme la plupart des pays du monde, est confronté au phénomène de la violence, de la toxicomanie et la drogue en milieu scolaire. Pour lutter contre ces phénomènes, le ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a organisé un atelier de validation d’un projet de stratégie nationale de lutte contre la drogue, la toxicomanie et la violence en milieu scolaire, ce lundi 1er avril 2019 à Ouagadougou.
Le phénomène de la drogue, de la toxicomanie et la violence en milieu scolaire prend de plus en plus de l’ampleur au Burkina Faso. Ces fléaux compromettent l’avenir des générations actuelles et futures. Le ministre en charge de l’éducation, Stanislas Ouaro, a fait savoir que « le tabac, l’alcool et même les drogues sont présents dans les écoles et cela n’augure pas de lendemain heureux pour le plein épanouissement de notre jeunesse et partant pour notre pays ».
La question de l’incivisme et de la violence à l’école constitue de plus en plus une préoccupation partagée entre décideurs, chercheurs, partenaires et acteurs de l’éducation. C’est dans cette optique que le gouvernement à travers le ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a entrepris l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre la drogue, la toxicomanie et la violence en milieu scolaire (SNL-DTV) pour une période de cinq ans.
L’objectif est de favoriser le civisme et la citoyenneté dans les milieux scolaires tout en réduisant le phénomène de la drogue, la toxicomanie et la violence en vue de créer un environnement propice à la promotion d’une culture de non-violence et d’assurer les conditions favorables aux enseignements/apprentissages au Burkina Faso à l’horizon 2024.
Ce présent atelier offre une tribune de réflexion sur les mesures et actions à intégrer dans cette stratégie afin de créer des conditions de sa mise en œuvre et de son appropriation par tous les acteurs.
Trois axes ont été définis. Il s’agit de la prévention, la prise en charge et la répression, enfin la réinsertion. Pour atteindre les résultats escomptés, le ministre Ouaro a suggéré une implication des différentes catégories d’acteurs dans le maillon de l’éducation.
Jules César KABORE
Burkina 24
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