Santé : Le ministère évalue les performances du premier semestre
Le ministère de la santé a tenu ce lundi 29 juillet 2019 sa revue à mi-parcours de l’année 2019 du secteur. Une occasion d’apprécier les performances du premier semestre 2019.
Le PNDES (Plan national de développement économique et social) est à sa quatrième année de mise en œuvre. Le cadre de dialogue y contribue à travers la réalisation de trois volets. Comme premier volet, il y a l’accès aux services de santé de qualité garanti à tous qui enregistre au 1er semestre, 7 190 935 soins offerts, pour un coût total de 12 032 438 126 F CFA.
Le deuxième volet est l’évolution de l’état nutritionnel de la population, surtout des femmes et des enfants. Une augmentation pendant les six premiers mois de l’année avec un montant de 1 526 790 125 F CFA pour doter les structures en intrants nutritionnels et du matériel anthropométrique pour le dépistage et la prise en charge des cas de malnutrition.
Et comme troisième volet, il y a le processus d’accélération de la transition démographique pour déclencher le dividende démographique avec la disponibilité et l’accessibilité des produits de la planification familiale d’un coût global de 4 179 611 338 FCFA.
« Au cours des travaux de notre cadre sectoriel de dialogue, l’occasion nous est encore donnée d’apprécier les performances du premier semestre de l’année 2019, du secteur de la planification de santé. A cet effet, le document de travail préparé par l’équipe technique fait la situation de la performance sectorielle en six points, à savoir l’état de mise en œuvre des recommandations de la revue annuelle 2018, l’état de réalisation des effets attendus, le cadre de mesure de performance, l’état de réalisation des réformes stratégiques et des investissements structurants, l’efficacité de la coopération au développement du secteur et les perspectives », s’est exprimé le gouverneur de la région du Centre Sibiri de Issa, représentant la ministre de la Santé.
Des reformes ont également été engagées pour permettre au système de santé de bien fonctionner.
« Il s’agit des reformes sur la régulation pharmaceutique avec la mise en route de l’agence nationale de réglementation pharmaceutique. Il y a la réforme concernant la fonction publique hospitalière qui est entrain de démarrer et avec des discussions pour clarifier les zones d’ombre qui demandent encore à être améliorées avant de continuer. Nous poursuivons aussi la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle », indique la directrice générale des études et des statistiques sectorielles du ministère de la santé, Dr Estelle Dabiré.
Des études qui ont rencontré des difficultés compte tenu de l’insécurité dans certaines zones du Burkina et le mouvement d’humeur des agents de santé.
Saly OUATTARA
Burkina24
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