Immatriculation et carte grise : Le ministre Vincent Dabilgou à la DGTTM
A la suite des permis de conduire, l’Etat burkinabè s’est engagé dans une opération de modernisation des plaques d’immatriculation et des cartes grises. Le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Vincent Dabilgou, a visité le principal centre de traitement au Burkina Faso. C’était ce mardi 20 août 2019 à la direction générale des transports terrestres et maritimes à Ouagadougou.
Le Burkina Faso s’est engagé dans une opération de sécurisation et de modernisation des titres de transports. A la suite du permis de conduire, ce sont les plaques d’immatriculation et les cartes grises. Ce mardi 20 août 2019, le ministre en charge des transports, Vincent Dabilgou, est allé s’enquérir des réalités dans les services de traitement des cartes grises et des plaques d’immatriculation à la direction générale des transports terrestres et maritimes ( DGTTM).
Tout le processus de traitement de l’opération de renouvellement des permis de conduire, des cartes et les plaques d’immatriculation a été passé au peigne fin par le ministre. Il s’est entretenu avec les usagers et le personnel. Des usagers ont proposé d’autres méthodes pour améliorer les conditions de travail.
Ibrahim Traoré, un des usagers de la DGTTM, a posé des inquiétudes sur le retard dans l’ouverture des bureaux et une lenteur dans le traitement des dossiers. A l’issue de la visite, le ministre Dabilgou a fait savoir qu’il n’était pas satisfait des services rendus aux usagers. Pour lui, des efforts peuvent encore être faits pour développer les services. Il a reconnu qu’il y a de l’affluence, mais a déploré un problème d’organisation et de corruption.
« Il y a des gens qui sont corrompus dans le système. Nous allons essayer de les détecter. J’ai mis en place une cellule anti-fraude pour essayer de voir comment nous allons travailler. Il y a des gens qui ont fait du bon travail. Par contre, il y a des gens qui font allégeance avec les démarcheurs et qui ont créé des réseaux. C’est ça que nous voulons démasquer », a précisé le ministre Vincent Dabilgou.
Par ailleurs, il a annoncé l’ouverture d’autres centres de traitement dans la ville de Ougadougou pour désengorger la DGTTM. Il s’agit, entre autres, de la mairie de Ouagadougou, de la Chambre de Commerce, de la Maison du Peuple, le SIAO et du stade du 4-Août. « Nous avons trois ans pour progressivement changer les immatriculations dans notre pays », a-t-il dit.
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L’échantillon de nouvelles plaques d’immatriculation a été mis en circulation à partir du 9 juillet 2019. « Nous délivrons 450 à 500 cartes grises par jour. Combiné aux permis de conduire, nous avons environ un flux de 1500 personnes par jour», a déclaré le directeur général des transports terrestres et maritimes, Mamadou Bokouma, concernant l’affluence dans ses locaux. Par rapport au rôle des démarcheurs, il a affirmé qu’ils sont utiles.
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« Dans une administration qui accueille beaucoup de gens, vous allez voir développer des prestations de métiers d’intermédiaires. Il ne faut pas se leurrer. Autant que nous sommes, peu de gens acceptent laisser leurs occupations pour venir s’aligner ici pour le service. Les intermédiaires, c’est un mal nécessaire. Il va falloir qu’on puisse réorganiser les intermédiaires pour qu’on ait moins de difficultés dans l’accès à nos guichets pour pouvoir offrir un meilleur service à tout le monde », a expliqué Mamadou Bokouma.
En rappel, la délivrance des cartes grises a débuté après celle des permis de conduire enclenchée le 18 avril 2018.
Jules César KABORE
Burkina 24
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