Education non-formelle : Le MENAPLN veut davantage impliquer les élus locaux
Le ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et de l’éducation non formelle organise un atelier de renforcement de capacités des autorités communales à la relance des centres d’éducation de base non formelle du 13 au 15 Octobre 2019 à Ziniaré, dans le Plateau central.
Depuis 2006, la communalisation intégrale est en marche au Burkina Faso. Un processus de décentralisation qui a consacré le transfert de l’éducation non formelle aux collectivités territoriales. Pour permettre aux élus locaux de s’approprier cette formule pour une réussite de la gestion/animation des centres d’éducation et de formation non-formelle et d’échanger avec les responsables de la DGENF, un atelier a été initié.
Pour Oumou Zagré/Konaté, directrice de l’éducation non formelle des adolescents, en organisant cette activité, « notre ambition est de permettre aux maires d’avoir une meilleure connaissance des structures éducatives de l’ENF et surtout des CEBNF et de donner une seconde chance aux déscolarisés précoces, d’intégrer les non scolarisés dans un circuit éducatif et d’offrir des opportunités de formations professionnalisantes aux jeunes », explique-t-elle.
Elle ajoute que la rencontre doit permettre de susciter une bonne implication des maires et des communes dans la gestion, l’autonomisation et la pérennisation des centres qui sont dans leur territoire.
Une meilleure connaissance des structures éducatives
Pour les élus locaux, cet atelier leur permettra de mieux accompagner ces centres et de soustraire ainsi les adolescents du banditisme.
« C’est une bonne chose pour nos filles et nos garçons mais comme ce n’était pas géré par la commune, cela ne pouvait pas bien marche. Maintenant comme ça sera transféré à la mairie, ça va bien marcher », affirme El Hadji Salifou Lobidi Yonli, 2e adjoint du maire de la commune de Tansala.
Et Fatimata Zongo /Zerbo, première vice-présidente du Conseil régional du Plateau central d’ajouter que dans leurs plans locaux de développement cette activité vient en aval. Mais déjà en amont, « on avait prévu pas mal d’activités de renforcement de nos enfants », a-t-elle révélé.
Pour rappel, les centres d’éducation et de formation non formelle offrent une seconde chance aux adolescents en leur apprenant des métiers afin d’éviter qu’ils tombent dans les mains des terroristes qui profitent de l’oisiveté et de l’extrême pauvreté pour recruter.
Saly OUATTARA
BURKINA24
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