Ecole supérieure de l’informatique : Adja Fatoumata Ouattara apprécie le génie des étudiants
La Ministre du développement, de l’économie numérique et des postes Adja Fatoumata Ouattara/Sanou a visité les trouvailles des étudiants de l’Ecole supérieure de l’informatique de l’Université Nazi Boni le mercredi 20 novembre 2019 à Bobo-Dioulasso. L’importance de ces inventions intervient dans plusieurs domaines de développement tels que l’agriculture, la sécurité et la gestion des organisations.
Un étudiant met au point un drone
Burkina24
L’Ecole supérieure de l’informatique est à l’honneur de cette 15ème édition de la Semaine du numérique. Les étudiants de ce temple du savoir de l’informatique ont présenté leur savoir-faire à la Ministre du développement de l’économie numérique et des postes Adja Fatoumata Ouattara.
L’« Hackaton 226 ou le projet qui digitalise la tontine » est une trouvaille de trois étudiants. Il permet d’améliorer la gestion de la tontine en la rendant plus pratique et sécurisée.
Comment ça fonctionne ?
Selon Ibrahim Traoré, l’application fonctionne avec le numéro de compte Orange Money des souscripteurs de la tontine numérique. Chaque souscripteur en fonction du montant qu’il aura choisi sera enregistré dans une catégorie donnée. Les différentes catégories sont programmées dans la plateforme qui retire systématiquement les montants dûs.
Au moment opportun, chaque souscripteur reçoit sa mise dans son compte Orange Money, suivi d’un message de confirmation. De quoi éviter les va-et-vient ainsi que la manipulation de l’argent en espèces dans le circuit des tontines.
Autre avantage, « il y a une version destinée aux personnes lettrées et une autre pour celles qui ne le sont pas », précise Ibrahim Traoré.
Faciliter la gestion des associations
Autre innovation présentée par les étudiants, une application de gestion des associations. Elle permet de faciliter le paiement des cotisations, d’automatiser le rapprochement bancaire et de favoriser la communication entre les membres, explique Malick Badolo.
Développer l’agriculture et la sécurité
Christian Bassolé, un autre étudiant de l’ESI, a réussi la prouesse de concevoir un drone appelé BCX 550. A l’en croire, c’est un prototype qui une fois abouti, coûtera environ 500 000 francs CFA. « Une technologie 100% Made in Burkina qui entend faciliter le travail des FDS et des producteurs », rassure le concepteur. Non sans préciser que les accessoires de l’assemblage proviennent de la Chine.
Grâce au BCX 550, on peut planifier une mission de vol en équipant les drones de bidons pulvérisateurs qui vont parcourir les champs de façon autonome. Si le produit finit, à l’aide des capteurs, le drone revient au lieu de chargement avant de poursuivre la pulvérisation là où il avait arrêté.
Mais « une fois muni de caméra, ce même outil peut détecter des présences suspectes à une distance de 4 à 8 kilomètres, c’est là qu’intervient sa fonction sécuritaire », conclut Christian Bassolé.
Une visite aux allures de « retour à la maison »
A la vue de ce travail « génial », la Ministre du développement, de l’économie numérique et des postes Adja Fatoumata Sanou se réjouit de la délocalisation de la Semaine du numérique à Bobo-Dioulasso.
Une initiative qui, à l’en croire, devrait s’étendre aux autres régions afin que le pays parvienne à une inclusion numérique de tous les Burkinabè. Sa présence à l’ESI suscite un sentiment de « retour à la maison ».
Cette maison du savoir où elle avait soutenu son diplôme de licence en informatique en novembre 1999. Soit 20 ans plus tôt. Ce témoignage corrobore ainsi un slogan : « On ne vient pas à l’ESI par hasard ».
Aminata SANOU
Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso
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