Burkina : Un atelier de renforcement des capacités des acteurs de l’éducation
Le ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales renforce les capacités de son personnel à travers des bourses d’études offertes par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Ce jeudi 16 janvier 2020, un atelier de capitalisation des bonnes pratiques de cette formation a été organisé pour remercier les donateurs de ces bourses.
Environ 100 agents du ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et du ministère de la femme, de la solidarité nationale et de l’action humanitaire ont pris part à des formations pour renforcer leur capacité dans le domaine de l’éducation à travers des bourses offertes par la JICA.
« Le Japon investit pour améliorer la qualité de l’éducation en Afrique, notamment en Afrique francophone. On avait rétabli notre pays après la guerre mondiale. Ce qui était très important, c’est l’éducation. C’est pourquoi la JICA, avec notre expérience, voulait travailler avec le Burkina, pour améliorer la qualité de l’éducation pour réaliser le développement du pays », a indiqué le chargé de mission de la JICA, Takemichi Kobayashi.
Ces formations sont importantes, dit-elle, à travers notamment les échanges, un apprentissage mutuel et une réflexion concrète sur les particularités nationales, en vue d’une adaptation plus harmonieuse et plus efficace de ces pratiques innovantes dans le système éducatif.
Témoignage d’un ancien stagiaire
Pour Adama Tamboura, chargé de mission au cabinet du ministre en charge de l’éducation nationale, « l’accompagnement du Japon rentre en droite ligne avec le programme national de développement économique et social du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans son axe 2 qui dit que le programme prévoit la valorisation du capital humain ».
Il a soutenu que le développement d’un pays « dépend du niveau de formation et que quand vous avez des hommes bien formés il n y a pas de raison que le pays ne se développe pas« .
Ce chargé de mission, par ailleurs, ancien stagiaire du Japon pendant deux fois consécutives, a affirmé que ses formations lui ont ouvert l’esprit de voir l’impact de l’éducation dans le système de développement d’un Etat. « Deux ans après, j’ai beaucoup contribué à renforcer les capacités de mes collaborateurs dans toutes les structures dans lesquelles je suis passé», a-t-il dit.
Il faut noter qu’au cours de cet atelier de capitalisation, des échanges sur les difficultés seront délivrés aux participants.
Saly OUATTARA
Burkina24
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