Coronavirus : Le pangolin ?
Le Pangolin, cet animal à écailles serait à l’origine de l’épidémie mondiale de coronavirus. Les Chinois raffolent d’animaux sauvages et principalement celui-ci pour sa viande, mais aussi pour ses écailles et ses os qui auraient des vertus médicinales. Les scientifiques chinois sont à pied d’œuvre pour confirmer ou pas cette hypothèse.
Le pangolin est un mammifère avec de grosses écailles et un museau allongé. Il constitue l’espèce animale la plus braconnée au monde, loin devant les éléphants et les rhinocéros avec un peu plus de 100.000 têtes abattues chaque année.
En Chine, le pangolin est en principe protégé et classé au nombre des espèces menacées d’extinction. Toutefois, la défaillance des contrôles et le commerce pourtant illégal est très lucratif pour les trafiquants.
D’où est venue cette suspicion à l’endroit de cet animal ?
En 2002, le virus du SRAS qui avait éclaté avait été attribué à la civette, elle aussi mangée pour sa chair. Le virus du MERS en 2012 était venu du dromadaire. Pour ce qui est du coronavirus, les autorités chinoises soupçonnent fortement le pangolin qui aurait donc été vendu sur le marché de Wuhan.
On parle alors d’espèce réservoir : c’est-à-dire qu’elle développe le virus, mais n’est pas malade et ensuite elle le transmet aux humains. Cette piste est prise très au sérieux et attend d’être confirmée par les scientifiques car la découverte du responsable d’un virus marque le début de la solution pour enrayer l’épidémie.
Le serpent, un autre suspect
Les génomes des virus du pangolin et de l’homme seraient presque identiques à 99%, même si d’autres chercheurs chinois restent prudents et regardent également la piste du serpent et précisément le rhume du serpent car sur le marché de Wuhan, des serpents y sont vendus à profusion. Dans une étude publiée dans la revue Nature, des scientifiques chinois ont préconisé une législation plus contraignante pour l’élevage et la consommation de ces espèces.
Depuis fin janvier 2020, la Chine a déjà procédé à l’interdiction du commerce de tous les animaux sauvages en attendant la fin de l’épidémie.
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
Source : RTL
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