Environnement: Le Burkina Faso dispose désormais des statistique environnementales
Le ministre délégué auprès du Ministre de l’économie et des finances, chargé du Budget, a procédé ce mercredi au lancement d’annuaires statistique 2009 et 2010 des statistiques environnementales. Cette publication, une première au Burkina dans le domaine de l’environnement, met désormais à la disposition des gouvernants et du grand public une grande variété de données environnementales.
La publication de documents de statiques environnementales est le fruit d’une collaboration entre l’Institut national des statistiques et de la démographie (INSD) et le ministère de l’environnement, dans le cadre d’un projet soutenu par le gouvernement suédois. Ces documents viennent combler un manque statistique dans le domaine de l’environnement. Ils offrent des repères à l’administration sur des questions telles que la destruction de l’environnement, les émissions des gaz à effet de serre, a rappelé le ministre de l’environnement et du développement durable.
Pour ce faire, les documents de statistiques publiés se composent d’un annuaire proprement dit et d’un tableau de bord de l’environnement. L’annuaire qui synthétise l’ensemble des données de plusieurs domaines comme l’eau, l’air les forêts, mais aussi l’élevage et l’agriculture, et le tableau de bord présente sous forme graphique ou de cartes les certaines informations de l’annuaire. Un rapport spécial sur les émissions de gaz à effet de serre, pour la période de 1999 à 2006.
A partir de ces données primaires sur l’environnement, a évoquer des pistes de perpectives pour l’actualisation des statistiques. Pour le ministre délégu, la mise à jour de ces statistiques se présente comme le défi majeur lié à la publication de ces documents. Il est par ailleurs envisagé de transférer la production des statistiques envir au Ministère de l’Environnement très prochainement.
Des chiffres, des raisons d’avoir peur
Plus complètes, les statistiques environnementales que vient de publier l’INSD s’ajoute aux différents rapports existants sur l’environnement. Il s’agit, comme l’a rappelé le ministre, du rapport sur l’état de l’environnement et celui que le Burkina Faso entend défendre à Rio, à l’occasion de la conférence Rio+20. De ces données et rapport, il y a des raisons de se préoccupé de l’avenir.
Interrogé sur ce qu’inspire ces données pour l’avenir du Burkina en matière d’environnement, notamment s’il y a lieu de craindre, le Professeur Jean Couldiaty… n’est pas loin de sonner une alarme. En effet, a-t-il rappelé, selon le rapport sur l’état de l’environnement, chaque année, le Burkina Faso perd 110 000 hectares de son couvert végétal, « alors que chaque année nous ne récupérons que 10 hectares des terres dégradées ». Ce qui laisse un important gap à combler. Avec la forte croissance démographique du Burkina, la dégradation des terres ne fait que s’accentuer.
De là toute l’utilité des statistiques, produites avec l’expertise des partenaires suédois qui permettrons de calculs permanents de l’impact des activités humaines sur l’environnement et les menaces conséquentes.
Le royaume de Suède qui a axé ses interventions en matière de coopération sur le domaine de l’environnement et le genre, a déjà soutenu l’État burkinabè dans la production de statistiques dans le domaine du genre. Son ambassadeur, présente à la cérémonie de lancement des annuaires, a promis la reconduction du projet qui a permis la production des premières statistiques environnementales.
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