Burkina Faso : Plaidoyer en faveur de l’encadrement des femmes en politique
Les députés de la province du Kadiogo organisent, du 7 au 8 septembre 2020 à Ouagadougou, en collaboration avec le Programme commun d’appui à l’Assemblée nationale (PROCAB), un atelier de sensibilisation en faveur de l’encadrement des femmes à la vie politique.
« La question de la participation de la femme à la vie politique est une préoccupation générale qui interpelle l’ensemble des acteurs de la vie publique, qu’ils soient décideurs ou citoyens », a soutenu Marie Isabelle Ouédraogo/Zongo, députée de la province du Kadiogo.
Elle a affirmé que la femme joue un rôle très important dans l’équilibre de la société. Cependant, la plupart du temps, les femmes peuvent rencontrer d’énormes difficultés pour voir réalisée la prise en compte de leurs préoccupations et aspirations.
Marie Isabelle Ouédraogo/Zongo a expliqué que la participation de la femme à la gestion des affaires publiques s’impose pourtant comme une obligation dont les manifestations, les effets et les conséquences sont véritables dans tous les plans de la vie sociale et économique.
« En attendant les détails, qui seront livrés nous pouvons citer depuis 2000, la proportion des femmes au parlement est restée en dessous de la cible du 3ème objectif du millénaire pour le développement fixée à 30% en 2015. Au niveau du pouvoir local, les femmes élues ont progressé respectivement de 8,9% en 1995 ; 20,8% en 2000 ; 35,8% en 2006. Mais de 2006-2012, la participation de la femme à l’animation des instances locales passe de 35,8% au siège de conseiller municipal à 21%. En 2016, on note seulement 9 femmes maires sur 370 communes et arrondissements, soit une proportion de 2,43% », a déploré la députée.
« Aucune politique n’est aussi puissante… »
Elle a conclu qu’en matière de participation à la vie politique au plan national, malgré leur nombre important, environ 52%, les femmes sont faiblement représentées au niveau des postes de décisions. A l’en croire, cette situation assez difficile les a amenées à s’interroger sur des questions à savoir, les facteurs qui bloquent la pleine participation des femmes en politique et les solutions qui doivent être envisagées.
Dans l’optique de renforcer ses idées, Marie Isabelle Ouédraogo/Zongo a paraphrasé Kofi Annan, l’ancien secrétaire général des Nations Unies : « Au fil des études, nous avons appris qu’il n’y avait pas d’outil de développement plus efficace que la fibre de responsabilité. Aucune politique ne saura augmenter autant de productivités économiques pour réduire la mortalité infantile ou maternelle.
Aucune autre politique n’est meilleur garant à l’amélioration de la nutrition et à la promotion de la santé notamment la prévention du VIH/Sida. Aucune politique n’est aussi puissante pour augmenter la chance d’éducation pour la génération suivante ». Elle a terminé en précisant que le rôle de la femme est incontournable dans le développement des Etats.
Latifatou PAFADNAM (Stagiaire)
Burkina 24
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Beaucoup de verbiage pour répéter toujours les mêmes choses! Autrement dit nous savons tous que les seuls freins à l’épanouissement des femmes en politique, ne se résument qu’à elles mêmes et leurs comportements. Tant qu’il s’agira d’une jeune femme libre de tout engagement familial, il n’y aura jamais d’entraves, dans la mesure où elle est pleinement autonome. Mais dès qu’il s’agira d’une femme mariée, avec des engagements familiaux et devoirs en vers les siens, il faudra bien qu’elle coordonne tout avec son conjoint, dans l’intérêt bien compris du foyer! Par contre, dès lors qu’on lui mettra subitement en tête, qu’elle a désormais le droit de narguer son mari qui devient tout d’un coup et à juste titre le principal ennemi qui empêche son épanouissement, qu’il faut défier, mépriser, haïr et à qui il faut désobéir à tout point de vue, il ne lui reste d’autre choix, que de foutre son foyer en l’air au profit de son engagement politique! Mai alors à quelle fin, doit-elle bien s’interroger d’abord? Pour un hypothétique poste de Conseillère, Député ou Maire? Tant mieux donc si de toute sa prochaine vie hors du foyer , c’ est ce qui lui suffira pour son bonheur sur terre, ou bien si c’est la vie au foyer! Au demeurant, pour que tout cela évolue dans le bon sens et pour l’intérêt de l’humanité, il faut d’un côté puiser davantage dans le lot des jeunes femmes non encore mariés, et compléter avec celles déjà au foyer, mais qui dans un souci de cohésion, requerront en tout l’avis de leur conjoint. Quoiqu’il en soit, si la Femme a des droits, il ne faut pas oublier que l’Homme aussi en a .