Insécurité au Burkina : Les 330 bâtonnets d’explosifs sont toujours sans propriétaire

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La Brigade de Recherche de la Gendarmerie de Fada N’Gourma a livré plus d’information sur le sac saisi avec des explosifs à l’entrée de la ville le 1er septembre 2020. Même si le responsable du sac est toujours introuvable, la gendarmerie appelle à plus de collaboration entre les populations et les forces de défense et de sécurité.

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« Un seul lot de ces pétards, c’est-à-dire 5 bâtonnets combinés avec un détonateur peut faire des dégâts énormes et inimaginables. Autrement dit, un seul suffirait à mettre en petits morceaux le car de 70 places y compris son contenu », a indiqué l’Adjudant-Chef Major Djibrilou Zina, commandant de la brigade de recherche de Gendarmerie de Fada. C’est donc des produits « d’une très grande dangerosité » que la compagnie de transport acheminait dans la ville de Fada.

Revenant sur le colis, il s’agit d’un sac contenant 22 paquets de 15 bâtonnets de pétards chacun. Au total, c’est 330 bâtonnets qui ont été saisis par la Gendarmerie. Sur le propriétaire du colis, il est à  noter que « le responsable du sac est toujours introuvable » malgré l’interrogatoire mené avec les bagagistes de la compagnie de transport.

« Le colis aurait pu être mis à leur insu »

Une situation qui a conduit la Gendarmerie à mettre les bagagistes  « à la disposition du parquet » et relâcher les passagers qui étaient alors retenus à la caserne de la Gendarmerie. « Le lendemain 2 septembre, les bagagistes sont effectivement arrivés de Ouagadougou. Les passagers leur ont été présentés mais ces derniers n’ont pas reconnu celui qui a fait embarquer le sac des explosifs dans le car », a expliqué l’Adjudant-Chef Major Djribrilou Zina.

Une occasion pour le commandant de la brigade de recherche de la Gendarmerie de Fada d’appeler à la vigilance des différents responsables des compagnies. Selon les dires des bagagistes, « le colis aurait pu être mis à leur insu ». L’enquête suit son cours afin de situer les responsabilités dans cette affaire. Il faut retenir également que les explosifs retrouvés sont «  de type secondaire qui peuvent être militaires, civils ou fabriqués artisanalement ».

La gendarmerie appelle à plus de collaboration

La grande inquiétude au sein de la Gendarmerie c’est la manipulation de ces « produits dangereux ». Pour l’Adjudant-Chef Major, une explosion de ces produits dans une gare aura des conséquences énormes et inimaginables. Il s’interroge alors sur la manière de manipuler les 330 bâtonnets  par les bagagistes. « Vous avez pu suivre des explosions provoquées accidentellement soit par un incendie ou par le simple fait que quelqu’un fume une cigarette à côté », a-t-il ajouté.

Basile SAMA

Burkina 24

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