Droits des détenus au Burkina : Un atelier pour l’application effective des textes

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Le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) tient, en partenariat avec l’ONG PAX un atelier d’orientation sur les droits humains au profit du personnel de la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou. La cérémonie de lancement des échanges eu lieu ce lundi 13 décembre 2021 à Ouagadougou.

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Les personnes détenues à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) ont des « difficultés » pour accéder à la justice et subissent parfois, des « mauvais traitements »  à travers le « non-respect » de leurs droits fondamentaux par les gardes de sécurité pénitentiaire.

Soucieux du respect des droits humains, le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) a entrepris d’outiller le personnel des établissements pénitentiaires.

Cette formation de ce lundi 13 décembre 2021, a pour objectif principal de renforcer les connaissances du personnel pénitentiaire de la MACO sur les questions de droits humains, a laissé entendre Inoussa Kafando, directeur exécutif du CIFDHA.

Spécifiquement, a-t-il ajouté, la formation permettra aux participants d’une part, de connaître les obligations de l’Etat en matière de droits humains et d’autre part, de réviser et assimiler les normes nationales, régionales et internationales qui encadrent le traitement des détenus, afin qu’ils puissent les appliquer dans leur travail au quotidien.

A ce propos, Inoussa Kafando a estimé que les prisonniers, aussi présumés terroristes soient-ils, leurs droits humains doivent être respectés. « Ils sont pour le moment en détention provisoire, en attente d’un jugement pour situer leurs responsabilités de façon précise et claire. Cela suppose qu’en attendant qu’ils soient situés sur leur sort, ils doivent être traités de façon humaine et digne », a-t-il lancé.

Cependant, le directeur exécutif du CIFDHA soutient que leur combat,  c’est de s’assurer que les détenus au niveau de la prison de haute sécurité et la MACO, soient traités dignement. Car dit-il, les détenus sont des « personnes humaines » et qu’ils ont droit à la préservation de leur dignité.

A l’écouter, le seul droit que la MACO prive aux détenus, c’est « le droit d’aller et venir ». A cet effet, a-t-il dit, les autres droits des prisonniers doivent être respectés. Pour lui, tout ce qui est droits humains des prisonniers doit être respecté à savoir, le droit à l’alimentation saine, le droit à l’hygiène, etc.

Inoussa Kafando

Le CIFDHA est une organisation de jeunesse militant dans le domaine des droits humains. Au-delà de cet atelier, le CIFDHA avait également mis en place un dispositif de monitoring dans la Prison de  Haute Sécurité  de Ouagadougou (PHSO).

Aminata Catherine SANOU (Stagiaire)

Burkina 24 

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