Journée internationale des droits de la femme : Oxfam prône l’autonomisation et l’implication des femmes dans la promotion de la cohésion sociale

Oxfam commémore en différé la journée internationale des droits de la femme  à travers un panel de partage d’expériences, ce vendredi 17 mars 2023 à Ouagadougou. 

« Pour bâtir des communautés résiliences au Burkina Faso : Autonomisation et implication des femmes dans la promotion de la cohésion sociale », c’est autour de ce thème que se mènent les échanges initiés par l’ONG Oxfam et ses partenaires en marge de la journée internationale de la femme 2023.

L’autonomisation des femmes et des jeunes constitue une valeur cardinale pour l’organisation Oxfam qui met l’accent sur la protection, l’assistance humanitaire, l’autonomisation économique des femmes et des jeunes, la bonne gouvernance, la paix et la cohésion sociale, dans ses interventions, selon Karim Séré, directeur par intérim de Oxfam Burkina Faso.

Oxfam milite également pour la promotion d’un environnement protecteur et d’égalité des femmes et des filles et un changement des normes sociales vis-à-vis du rôle et de la place des filles et des femmes dans la société burkinabè dans l’optique de mettre fin à la pauvreté et aux inégalités.

« Entre 2021 et 2022, nos actions ont touché 252 910 bénéficiaires directes dont 117 611 femmes soient 47% et 135 299 hommes soient 52% grâce à l’appui à environ 45 organisations partenaires de mise en œuvre de nos projets « , a cité Karim Séré.

A l’écouter, ces résultats prouvent à suffisance la porte des interventions de Oxfam en faveur de la réduction des inégalités des personnes exposées et marginalisées victimes des conflits. En plus, le projet « voix et leadership des femmes » de Oxfam œuvre au renforcement des capacités et des activités des organisations et mouvements locaux de femmes qui travaillent à renforcer le pouvoir des femmes et des filles.

Cependant l’accès limité à la propriété foncière, aux crédits et aux intrants agricoles, la faible représentation des structures décisionnelles, l’accès limité à la formation et technologue, restent des défis à relever.

Ce constat est partagé par Habibou Ouédraogo, représentante du ministère du genre qui espère que le panel servira de cadre de partage de bonnes pratiques et d’apprentissage pour réduire significativement les inégalités et la pauvreté au Burkina Faso.

Qu’à cela ne tienne, Oxfam entend continuer sa lutte. A travers le panel, « il s’agit pour nous de mette en avant nos héroïnes qui défient chaque jour le terrain du développement grâce à une bonne résilience pour contribuer au renforcement de la cohésion sociale, la prévention de conflits en favorisant la résilience et l’autonomisation économique des femmes et des hommes », a terminé Karim Séré.

Akim KY 

Burkina 24