SNC 2023 : Des marchands déplorent un manque de stand !
Ouverte le 30 avril 2023, dans le cadre de la 20e édition de la Semaine Nationale de la culture, la rue marchande est l’une des activités les plus capitales de la biennale. Exposition d’articles divers, c’est le lieu pour les exposants de se remplir les poches pendant le festival. Embouteillage de stands, chacun cherche une position stratégique pour installer sa marchandise. Dans ce lieu, tous les exposants ne sont pas satisfaits car déplorent le manque de stand pour exposer. Ceux-ci se trouvent dans l’obligation d’occuper les espaces illégaux. C’est alors le jeu à cache-cache avec les autorités et les forces de l’ordre.
« Depuis le matin on nous chasse, on nous interdit d’installer nos marchandises », a décrié le jeune marchand Issiaka Zida. Ayant répondu à la 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture, ce jeune est venu avec l’espoir d’écouler ses marchandises et se faire de petits sous. Rêve brisé, pour celui-ci. Trois jours maintenant après l’ouverture de la messe de la culture, les choses semblent prendre une autre tournure pour lui, car confronté à un manque de stand où présenter ses produits.
« On nous fait savoir que sans stand, nous ne pouvons pas nous installer, or il n’y a plus de stand disponible. Sinon ça nous plairait bien de prendre des stands et s’installer à l’aise comme les autres. Pourtant il n’y en a plus. On est déjà venu avec nos marchandises, on ne peut plus se retourner avec, car on n’a pas de place pour les déposer. Comme il y a des espaces vides, on profite s’installer pour espérer écouler quelques-uns », ajoute-il, tout remonté.
Occupation d’espace illégale, course poursuite avec les autorités. Dans ces lieux occupés par ces marchands, ils font face aux forces de l’ordre qui œuvrent à réguler les choses. Conséquence, ces marchands se retrouvent avec des marchandises saisies. « Ils sont partis avec certains de nos marchandises, on est allé négocier ils nous ont donné quelques-uns mais pas tout. C’est ça le problème qu’on rencontre depuis », a-t-il regretté.
A entendre le jeune vendeur de jouets pour enfants, cette biennale souffre d’un manque d’organisation. Il confie par ailleurs qu’il est encore à la recherche de stand où il va occuper légalement en espérant avoir une recette d’ici la fin de cette 20e édition…
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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