Du Saké japonais dégusté au Burkina Faso

L’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Kato Masaaki a organisé une soirée de dégustation du Saké et la présentation de cette boisson aux restaurateurs burkinabè, dans la soirée du lundi 19 juin 2023, à Ouagadougou. 

Le Saké est une boisson nationale du Japon faite à base de riz fermenté qu’on appellerait en français « vin de riz ». En vue d’inculquer cette boisson dans le quotidien des Burkinabè, l’ambassadeur du Japon au Burkina a tenu une soirée de dégustation, au cours de laquelle la boisson Saké a été savourée sous toutes ses formes.

Pour Hatta Yoshiaki, conseiller de l’ambassadeur du Japon au Burkina, le Saké est une des traditions de la culture japonaise, qui est dégustée depuis belle lurette. Pour sa préparation, confie-t-il  « il faut du riz spécialement destiné au Saké, avec l’eau pure, et avec une certaine levure. C’est purement une fabrication naturelle ».

Auparavant utilisé pour les cérémonies rituelles et religieuses, le Saké occupe une meilleure place aujourd’hui dans la culture japonaise, car il met également en valeur les mets locaux qui l’accompagnent. « L’alcool à un niveau d’acidité qui se marie très bien avec nos mets », a renseigné Hatta Yoshiaki.

Ainsi donc, il ajoute que le Saké peut s’accompagner par différentes spécialités gastronomiques. « Nous avons d’habitude mangé du poisson parfois cru, qui est toujours de haute qualité. Mais, le Saké japonais se marie très bien avec le Sashimi, donc c’est toujours un mariage idéal. Il peut aussi s’accompagner de Liche en note de Kombu, du Magret de Canard assaisonné en Miso grillé. Egalement, on peut l’accompagner par du Sushi  de Wagyu grillé, du Maki-Suhi de crabe et surimi, et bien d’autres. Mieux, il s’accompagne avec plusieurs mets variés mondialement », a-t-il énuméré.

En plus de ces aspects gastronomiques, il faut noter que le Saké japonais dispose des vertus thérapeutiques, à  entendre le conseiller de l’ambassadeur du Japon au Burkina. « Puisque considéré comme apéritif et facilite la digestion, renchérit-il.

Face donc à ses multiples atouts que présente le Saké, les consommateurs du jour ont été séduits par cette merveille. Asséto Ouédraogo, directrice générale du média en ligne Burkina 24, n’en dira pas des moindres.

« Ca été une belle expérience, une très belle expérience, et je suis sûre que tous les restaurateurs ici auront du boulot, parce qu’il faut déjà le faire découvrir aux Burkinabè. Ça peut se faire, et moi je suis sûre que le Saké peut avoir de l’avenir au Burkina », s’est-elle exprimé.

Pour l’heure, la commercialisation du Saké n’est pas ouverte sur le marché burkinabè, pour des raisons bien diverses. En outre, le Saké doit être conservé dans une température de 0 à 5 degrés, ce qui nécessite beaucoup de moyens au Burkina pour sa conservation. Le prix de la bouteille du Saké varie entre 20 à 40 euros.

Sié Frédéric KAMBOU 

Burkina 24