Ruskof, un exemple de brassage culturel entre la Russie et le Burkina Faso

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Alors que le Burkina Faso, notamment sa capitale Ouagadougou est en ébullition les 30 et 31 octobre 2014, « Inspiré de faits réels (IDFR) », un album de plusieurs titres est en pleine gestation. De l’audace ? De la prémonition de ce qui finit par arriver au sommet de l’Etat burkinabè au bout de ces 48 h ? Ruskof, l’auteur, nous en dit davantage.  

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Ruskof, de son nom d’Artiste et Stéphane Traoré, à l’état civil, est un Russo-Burkinabè bien établi au Burkina Faso. Né en Russie d’un père Burkinabè et d’une mère Russe, il réside depuis plusieurs années maintenant sur la terre de ses ancêtres paternels, le Burkina Faso.

Passionné de musique, il fait enregistrer « Inspiré de faits réels (IDFR) », un album de plusieurs titres, les 30 et 31 octobre 2014 pendant que de milliers de Burkinabè, aspirent à une ère nouvelle au sommet de l’Etat. L’un des titres phares de cet album, « Revolution time ».

L’album, dit-il, est né d’un constat très récurrent en Afrique. « Il y a la dictature qui domine, il y a la mal gouvernance, la mauvaise gestion de la chose politique. Et c’est là que Ruskof a eu l’inspiration d’écrire un texte, de gratter du papier. C’est venu comme ça. Je ne peux pas dire qu’un jour ça allait produire ce résultat… Je dis des choses que certaines personnes pensent, mais qu’elles n’osent pas dire », explique-t-il.

Quant au contexte d’enregistrement, il relate : « Ouagadougou était en révolution, moi-même j’ai vu de près les manifestations. J’ai perdu aussi pas mal d’amis… Retranché chez moi, avec un ami ingénieur de son, on a bossé presque toute la journée. Et ce sont les fruits que vous avez aujourd’hui ».

Aujourd’hui avec de nouvelles relations entre le Burkina et la Russie et de bonnes perspectives qui se profilent à l’horizon, Ruskof compte davantage produire de « bons sons pour les mélomanes ». En dehors de la musique, il envisage aussi accompagner cette nouvelle dynamique de coopération.

« Après la musique, j’ai pas mal de projets aussi pour accompagner cette dynamique. Parce qu’on ne se limite pas qu’à la musique seulement. Je suis dans l’événementiel. On va continuer à produire », confie-t-il.

Stéphane Traoré alias Ruskof
Stéphane Traoré alias Ruskof, Artiste-rappeur russo-burkinabè

Cette nouvelle dynamique entre les deux pays, l’artiste l’accueille naturellement à bras ouverts. « Elle est la bienvenue, parce que toutes ces facilités qu’on ne pouvait pas se permettre, elles se présentent à nous. Je pense qu’il faut l’aborder de la plus belle des manières, tout en restant authentique, en restant original, en produisant des œuvres de très belles factures », indique-t-il.

Pour Ruskof, tout patriote se doit d’apporter sa pierre à l’édifice qui est en train d’être bâti.  A tous les patriotes alors engagés, Ruskof lance un big up. « Je lance un appel à tous les patriotes, qui se sentiront impliqués dans cette lutte qu’on mène en ce moment.

Chacun doit apporter un plus déjà à l’édifice qui est en train de se construire. Je salue au passage le Capitaine Ibrahim Traoré et le président Vladimir Poutine et tous les sympathisants », a somme toute déclaré Ruskof. Bientôt trentenaire et passionné de musique, notamment du genre rap, l’artiste est membre du Bureau burkinabè de droits d’auteur (BBDA) depuis 2017.

Tambi Serge Pacome ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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