Bobo-Dioulasso : Un meeting pour soutenir les forces combattantes et réclamer justice pour Norbert Zongo

L’union des organisations de la société civile panafricanistes de la région des Hauts-Bassins a organisé un meeting de soutien aux forces combattantes, ce mercredi 13 décembre 2023 à Bobo-Dioulasso. À l’occasion, ces organisations ont profité réclamer justice pour le journaliste Norbert Zongo. 

Tour à tour, les différents représentants des mouvements panafricanistes ont pris la parole pour exposer leurs points de revendications. Selon eux, la CEDEAO est une institution à laquelle il faut dire « non ». Ils estiment que la CEDEAO est contrôlée par des puissances Occidentales.

Le porte-parole des manifestants, Rasmané Porgo, a lancé un message à l’ONU. « Par cette mobilisation, nous avons également voulu dire non à l’ingérence de l’ONU dans les affaires internes des pays du Sahel, notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger », a-t-il indiqué.

Il a fait comprendre son soutien à l’Alliance des Etats du Sahel (AES). « L’AES a tout notre soutien. Elle a la ferme volonté de lutter contre le terrorisme. C’est pourquoi nous n’approuvons pas les sanctions inhumaines de la CEDEAO contre le Niger et les autres Etats », a martelé Rasmané Porgo. Pour lui, ces sanctions ne font qu’empirer la situation des trois pays du Sahel qui tentent à tout prix de s’en sortir.

Ce meeting se tient à un moment où le Burkina Faso commémore les 25 ans de l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo. L’union a lancé un appel à la cessation de l’échec judiciaire concernant l’assassinat de Norbert Zongo.

« Cela fait 25 ans que Norbert Zongo a perdu la vie en défendant les sans voix. Nous appelons à ce que François Compaoré qui est le principal accusé dans cet assassinat soit extradé et jugé pour que justice soit rendue à ce journaliste patriote », a clamé Rasmané Porgo.

L’union des OSC panafricanistes de la région des Hauts-Bassins a également exprimé leur soutien aux forces combattantes. Selon les manifestants, « le Capitaine Ibrahim Traoré est un don que Dieu a fait » au Burkina Faso.