Guerre au Mali : Gao libérée, Tombouctou en vue, la MISMA ne combattra qu’en mi-février

La ville de Gao, le bastion des islamiste, située à 1 200 km au nord-est du Mali, a été reprise ce samedi 27  janvier 2013 par les armées française et malienne avec un appui des soldats nigériens et tchadiens venus du Niger par avion. Le maire de Gao, réfugié à Bamako, a pu regagner sa commune.

Progressant toujours vers le nord du pays, les deux armées sont arrivées aux portes de Tombouctou ce dimanche. L’aviation française a bombardé les positions des islamistes à Kidal, leur fief , et a réussi à détruire la maison du chef d’Ansar Dine.

Cependant, la MISMA ne combattra aux côtés des forces franco-maliennes qu’en mi-février, a annoncé l’état-major de la force ce dimanche 27 janvier, selon l’agence presse Xinhua. Hier samedi, en effet, le détachement burkinabè a refusé de se déployer à Diabali, se justifiant par le fait qu’il n’a reçu aucune instruction en ce sens et que sa mission actuelle est de sécuriser le pont de Markala. Le contingent nigérian a également refusé une demande de déploiement à Banamba, à 130 km de Bamako.

Lors de l’ouverture du 20e sommet de l’Union africaine ce dimanche 27 janvier 2013, les chefs d’Etat et leurs partenaires ont appelé à un déploiement sans délai de la MISMA. Une conférence des donateurs pour le Mali aura lieu le 29 janvier 2013 à Addis-Abeba.