La renaissance de la CEN-SAD au Sommet extraordinaire de N’Djaména
Une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont le Président du Faso, M. Blaise COMPAORE, ont pris part au Sommet extraordinaire des pays membres de la Communauté des Etats Sahélo Sahariens (CEN-SAD), le 16 février 2013, à N’Djaména, capitale de la République du Tchad.
A l’ordre du jour, l’adoption d’un nouveau texte fondateur de la communauté. Ce traité révisé recentre, selon le Président Blaise COMPAORE, les objectifs de l’institution, dynamise son fonctionnement, afin de lui permettre de s’adapter à la conjoncture sociopolitique africaine et internationale de l’heure.
Ainsi, il est question de la création d’un conseil permanent de paix et de sécurité pour faire face aux conséquences de la guerre en Libye et à celle de la crise malienne. La menace permanente terroriste dans plusieurs Etats de la région ont contraint les pays du Sahel et du Sahara à parler d’une même voix afin d’éradiquer ce fléau qualifié par le président en exercice de la CEN-SAD, le tchadien Idriss DEBY ITNO, de «cancer».
De même, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont procédé à la création d’un conseil permanent pour le développement durable. «Il est temps de penser au développement dans notre espace communautaire, pour éviter que la pauvreté ne favorise l’éclosion du banditisme et du terrorisme », a lancé le Président tchadien, dans son discours de clôture du sommet.
La rencontre de N’djamena a été celui du passage d’une CEN-SAD politique à une communauté recentrée sur des objectifs de développement. A cet effet, la création du conseil exécutif de paix et de sécurité et celui du développement durable constituent les schèmes de cette mutation profonde de la CEN-SAD. Pour le Président du Faso, Blaise COMPAORE, cette «restructuration va permettre davantage d’actions et de politiques tenant compte principalement des aspirations réelles des populations du Sahel et du Sahara.»
La guerre au Mali a été au centre des préoccupations majeures des chefs d’Etat et de gouvernement. Dans le communiqué final lu par le Secrétaire général par intérim de la CEN-SAD, ils ont lancé un appel à poursuivre les efforts visant à soutenir le processus politique, diplomatique et militaire afin de «parvenir à une stabilité définitive au Mali.»
La CEN-SAD a annoncé une contribution d’environ 500 millions de Francs CFA à la force ouest africaine (MISMA) mandatée pour aider les Maliens à reprendre le contrôle du nord du pays tombé en 2012 aux mains de groupes islamistes armés.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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