Cour royale de Tiébélé, case de Binger, Pic de Nahouri : Le gouvernement montre la voie du tourisme interne

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Depuis le 26 juillet 2024, la Cour Royale de Tiébélé est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le samedi 17 août 2024 à l’occasion de la grande saison du tourisme interne, une délégation gouvernementale conduite par le ministre d’État, de la communication des arts et du tourisme, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, a fait une excursion sur ce lieu emblématique situé à quelques km de la ville Pô dans le Centre-sud. La case de Binger, le Pic de Nahouri, tous situées dans les encablures de Pô, ont été des sites touristiques qui ont connu la visite des ministres et d’une forte délégation composée de journalistes, de communicateurs, de photographes professionnels et d’influenceurs.

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Cela fait plus de 400 ans que l’architecture de la Cour Royale de Tiébélé est préservée. L’architecture ancestrale et les décorations qui font de la Cour Royale un lieu d’habitat et de protection contre les razzias est préservé par la communauté Kasséna.  Une persévérance qui a valu à ce que la Cour Royale soit reconnue et déclarée désormais patrimoine mondial de l’UNESCO.

Ici, nous sommes à la Cour royale de Tiébélé une Cour qui est vieille de plus de 400 ans. Les habitants de la Cour ont gardé les traditions ancestrales, c’est-à-dire la construction des cases et la peinture”, a fièrement expliqué Abdou Bayirguina, guide touristique local de Tiébélé.

Habitat en forme de 8 de la Cour Royale de Tiébélé

Quoi de plus normal pour le gouvernement qui veut montrer la voie aux burkinabè à l’occasion de la grande saison du tourisme interne, de visiter ce site. “Nous sommes venus ici leur porter le message de notre responsabilité commune désormais pour ce qui est de la préservation et de la valorisation de cette Cour Royale de Tiébélé”, a indiqué le ministre Jean Emmanuel OUEDRAOGO devant une population de Tiébélé en liesse.

Lire aussi 👉 Inscription de la Cour royale de Tiébélé au patrimoine mondial de l’UNESCO : « C’est la preuve, une fois de plus, de la richesse de notre patrimoine culturel » (Capitaine Ibrahim Traoré)

Le ministre sans détour a fait savoir que la responsabilité de la préservation et de la valorisation de ce site est “une responsabilité qui est très grande et qui nous engage tous”. Après la salutation des notables, le ministre et toute la délégation ont eu droit à une visite guidée de la Cour Royale case par case.

Le représentant du chef de Tiébélé a dit toute sa satisfaction pour ce que le gouvernement fait pour la valorisation de leur patrimoine et exhorté le ministère à toujours les accompagner.

La case de Binger un autre lieu touristique du Nahouri 

Après la Cour Royale de Tiébélé, cap a été mis sur Tiakané. Là, c’est la case de Binger que le ministre et sa délégation ont pu visiter. Binger, l’explorateur. L’histoire selon les guides touristiques, raconte que cet explorateur français, pourchassé par des ennemis, a trouvé refuge chez le chef de Tiakané en 1887. Celui-ci l’a hébergé dans une case de la Cour Royale. Depuis lors, on parle de la case de Binger par abus de langage. Une case qui selon le guide est tombée, mais réhabilitée en gardant l’architecture ancestrale.

La Case de Binger. Elle est en réalité la Cour Royale de Tiakané. Cet édifice banale comporte 37 compartiment, chambres, salons, cuisine, cachettes, etc.

Nous l’avons visité. C’est fascinant ! Vu de l’extérieur, cela ressemble à une simple case, mais à l’intérieur, c’est un véritable labyrinthe de trente-sept concessions imbriquées avec salons, chambres, espaces de causeries, cuisines, et même des terrasses sur le toit. C’est là que l’explorateur Binger a été caché, soigné avant qu’il ne reprenne son chemin.

Après cette visite, la délégation a continué le séjour touristique le lendemain 18 août 2024 au Pic de Nahouri à 7 km de Pô. Un parcours touristique et sportif pour terminer le séjour touristique.

Le ministre gravissant le Pic du Nahouri

Le ministre a saisi l’occasion pour inviter l’ensemble des burkinabè à s’intéresser et à visiter les sites touristiques de la région du Centre-sud, mais aussi des 12 autres régions du Burkina Faso qui sont tout aussi riches en sites touristiques.

Le Pic du Nahouri

En rappel, la région du Centre-sud compte plusieurs sites touristiques dont, la ferme de démonstration de Wedbila, la mosquée Nam Ymi de Kombissiri, la case de Binger, la cour royale de Tiébélé, le Pic de Nahouri, le Ranch de gibier de Nazinga, le campement de l’éléphant ou campement Oualem. Le Centre-sud est une destination touristique véritablement attrayante et sûre. Nous y avons passé notre séjour touristique à cœur joie et en toute sécurité. Le détour en vaut la peine !

Hamadou OUEDRAOGO 

Burkina 24

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