Autonomisation : L’UFLA outille 20 femmes à Ouagadougou
L’Union des femmes leaders d’Afrique (UFLA) a officiellement lancé, ce mercredi 17 septembre 2025 à Ouagadougou, un projet d’autonomisation destiné à 20 jeunes filles et femmes de la région du Kadiogo. Ce programme intensif d’un mois vise à renforcer leurs capacités pour une autonomisation durable.
Dans l’optique de promouvoir l’autonomisation des filles, l’Union des femmes leaders d’Afrique (AFLA) a lancé un programme pour une vingtaine de femmes de la région du Kadiogo.
Saar Yasmina, présidente de l’Union des femmes leaders d’Afrique (UFLA), a fait comprendre que ce projet s’inscrit dans une démarche pédagogique visant à accompagner durablement les bénéficiaires vers une autonomisation financières.
Elle a fait savoir que les bénéficiaires recevront une formation personnalisée en management, en gestion de microfinances et sur les droits en santé sexuelle et reproductive. « Les profils sont divers et variés. Nous avons des femmes qui ont des activités, on va dire des micro-activités. Parce que parmi elles, il y en a qui font la fabrication de savon à toute petite échelle, il y en a qui vendent du charbon. Et il y en a aussi qui ont des activités un peu plus avancées.
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Nous allons renforcer leur capacité à travers une formation avec l’appui de notre partenaire. Elles seront formées sur le terrain, accompagnées et suivis pour que nous puissions au bout d’une année, voir les impacts, tirer les leçons et permettre que cette stratégie soit mise à l’échelle dans les autres régions du Burkina Faso. Nous avons eu l’appui financier et l’accompagnement d’un partenaire américain », a-t-elle précisé.
Elle a rappelé que l’Union des femmes leaders d’Afrique (UFLA) a été créée en 2024 avec une envergure continentale forte de plus d’une centaine de membres et de représentants dans sept pays africains. Il s’agit, entre autres, du Burkina Faso, du Bénin, la Côte d’Ivoire, de la République démocratique du Congo, du Mali, du Niger et de l’Ethiopie.
Mamounata Ouédraogo, directrice provinciale de la jeunesse et de l’emploi du Kadiogo, a salué l’initiative de ce projet. « Les femmes constituent la couche la plus élevée de notre population. Donc l’autonomisation de la femme aujourd’hui rime avec l’autonomisation de notre pays, donc par ricochet le développement du Burkina Faso.
L’État, en ce qui le concerne, fait ce qu’il peut, mais comme vous le savez, à lui tout seul, il ne peut pas tout faire. Quand nous avons des initiatives citoyennes, des initiatives des associations de ce genre, nous ne pouvons que saluer l’initiative et vraiment accompagner afin que ça puisse réussir », a-t-elle souligné.
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Anne Yaméogo, bénéficiaire, a laissé entendre que cette formation sera très bénéfique pour elle et pour sa famille. Elle a fait savoir qu’elle compte s’investir dans l’entreprenariat.
