Ouaga Côté Court 2025 : 750 films reçus pour la 4e édition attendue du 22 au 29 novembre

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Le Festival Ouaga Côté Court a dévoilé ce samedi 15 novembre 2025 à Ouagadougou, les grandes lignes de sa quatrième édition, qui se tiendra du 22 au 29 novembre à Ouagadougou. Ce festival est dédié aux réalisateurs inspirés par les films courts-métrages entend devenir un espace de diffusion majeur pour les courts-métrages du monde entier dans la capitale africaine du cinéma. 

Le Festival de film court métrage «Ouaga Côté Court», créé en 2022 par l’entrepreneuse culturelle Irène Tassembédo, a reçu cette année 750 films provenant de 91 pays, dans les catégories fiction, documentaire et animation. Seuls 48 films ont été retenus par le Comité de Sélection international.

Jean-Baptiste Guiard-Schmid, coordinateur du Festival Ouaga Côté Court

Selon Jean-Baptiste Guiard-Schmid, coordinateur du Festival, l’édition 2025 sera marquée par des projections officielles à la grande Salle du FESPACO, un atelier de renforcement de capacité sur l’écriture de scénarios, et un concours de pitch sont également prévus. Le Jury International, présidé par le scénariste béninois Mach-Houd Kouton, assurera la parité avec cinq membres, dont trois femmes.

Salam Zampaligré, membre du Comité de sélection

Le processus de sélection lui-même est un défi. Salam Zampaligré, membre du Comité de sélection, a témoigné du travail acharné. «C’est un processus qui dure presque deux mois, et qui est très prenant, tous les films sont vus au moins deux fois avec des critères exigeants sur la qualité de la mise en scène, la qualité de l’image, la qualité du son, l’histoire, le scénario», a-t-il informé.

Irène Tassembédo, directrice artistique du festival Ouaga Coté Court

Pour Irène Tassembédo, directrice artistique du festival, la mission du festival est déjà remplie. «Moi, je dirais que le festival est en train de remplir sa mission vu la fréquentation que nous avons dans les salles de plus en plus depuis la première édition»,a-t-elle déclaré. Ce succès populaire est confirmé par l’intérêt de la profession.

Le festival s’est imposé comme une vitrine pour le court-métrage, en offrant une opportunité de voyage et de rêve. «Le cinéma nous permet de voyager. La culture, c’est notre arme de construction massive», a expliqué Irène Tassembédo.

Malgré ce triomphe artistique, le festival lutte contre la précarité financière. Irène Tassembédo a été d’une franchise. « Le bilan est zéro en-dessus de zéro. Ça, il faut être honnête», a-t-elle fait savoir. Défiant l’adversité, Irène Tassembédo reste combative et appelle à la mobilisation générale. « Je ne désespère jamais. Il faut absolument que ce festival existe», a conclut Irène Tassembédo.

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Akim KY

Burkina 24

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