Burkina Faso : Le ministre de la culture dresse le bilan de l’an 2025 et fixe le cap pour 2026

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À l’occasion de la deuxième session ordinaire du Conseil d’Administration du Secteur Ministériel (CASEM) tenue ce 29 décembre 2025 à Ouagadougou, le Ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a fait le point sur les actions menées. Il a présenté un bilan qu’il juge satisfaisant avant d’ouvrir les perspectives pour l’année 2026.

C’est un exercice de redevabilité empreint de solennité qui s’est ouvert par un hommage aux Forces combattantes. Le ministre a rapidement recentré les débats sur l’efficacité de l’action publique dans un contexte de défis multiples.

Pour illustrer le dynamisme de son département, le ministre a énuméré les succès de l’année écoulée, mettant en avant la résilience des secteurs de la culture, du tourisme et de la communication. Selon ses propos, l’année 2025 a permis « l’exécution réussie de l’agenda des évènementiels majeurs tels que le FESPACO, les GALIAN, le SITHO, les UACO, la Nuit des Lompolo, le PNET et la FILO ».

Sur le plan de l’identité nationale, il s’est félicité de « la valorisation du patrimoine culturel national avec la célébration de la troisième édition du mois du patrimoine culturel, la journée de promotion de la gastronomie nationale, la relance des productions des séries télévisuelles nationales et le vernissage de cinq expositions majeures ».

Ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo
Ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo

Le volet infrastructurel et documentaire n’a pas été en reste. Le ministre a notamment souligné « le renforcement des infrastructures avec l’inauguration du mausolée Thomas SANKARA (…), la poursuite des travaux de construction du siège de l’ISTIC et la réalisation de 10 ateliers de production au profit des artistes plasticiens ».

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Il a également ajouté que ses services ont assuré « la numérisation de 6 853 documents d’archives et l’appui technique et financier à plus de 1600 opérateurs dans les domaines de la culture, du tourisme et de la communication ».

Tout en traduisant sa pleine satisfaction à ses collaborateurs pour ces résultats, le ministre a insisté sur le fait que la mission est loin d’être achevée. Le thème de la session « Risque de gestion des établissements culturels recevant du public : système de management responsable et rôle du guichet unique du spectacle occasionnel » rappelle que la sécurité reste la priorité absolue.

Pour l’avenir proche, le ministre affiche une ambition claire. « L’année 2026 sera décisive. Elle devra être placée sous le sceau de l’amélioration de l’impact de nos interventions, du renforcement de la gouvernance des filières et du suivi-évaluation rigoureux », a martelé Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.

En appelant à des échanges sans complaisance, il a clos son allocution en rappelant que ce CASEM doit être un outil de transformation réelle et non une simple formalité administrative. Le taux d’exécution physique des travaux cette année est de 88,13% contre 80% à la même date l’année dernière.

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