Chambre des métiers : Bientôt une opération d’immatriculation des artisans
La Chambre des métiers et de l’artisanat du Burkina (CMA- BF) veut créer un registre des métiers à travers l’immatriculation et l’identification des artisans au Burkina. Il a de ce fait, sous le couvert du ministère en charge de l’artisanat, signé une convention avec IGB, spécialisé dans le domaine, le 4 février 2014 à Ouagadougou.
C’est le souhait de la CMA-BF depuis sa création en 2011, confie Jacques Sedego, le président de la chambre. Mettre en place dans « les meilleurs délais » un registre des métiers « permettant de savoir qui est peintre, qui est tisseuse, qui est maçon, etc. ».
La première étape vers ce registre a été franchie le 4 février 2014 par la signature d’une convention de partenariat entre la CMA-BF et la société IGB-Burkina.
Elle permettra, selon Jacques Sedego, d’établir une « assistance mutuelle entre les différentes parties afin de favoriser l’identification et l’immatriculation des artisans sur le plan national ».
Le Président directeur général (PDG) d’IBG Burkina, Harouna Sawadogo, a laissé entendre que le type d’immatriculation des artisans qui sera mise en œuvre par sa société utilisera une méthode à la pointe de la technologie numérique.
Les artisans seront recensés par environ 350 agents grâce à des téléphones intelligents et sans utilisation aucune du papier.
A en croire le PDG d’IGB-Burkina, tout est prêt et le démarrage des opérations est prévu dans les trois prochains mois.
Respect des délais
Le ministre du Commerce, Arthur Kafando, qui a paraphé les documents de la convention, a félicité IGB, tout en insistant néanmoins sur le respect des délais. « Nous n’allons pas faire une belle cérémonie et nous retrouver ensuite avec un serpent de mer », a-t-il prévenu.
La convention s’inscrit dans le cadre du partenariat public-privé et sera essentiellement financé par les partenaires du secteur, ont laissé entendre le PDG d’IGB et le président de la MCA-BF.
Les artisans burkinabè sont estimés à plus d’un million.
Le registre des métiers, une fois opérationnel, rendra disponibles des statistiques qui permettront de prendre le secteur de l’artisanat en compte dans les politiques économiques des institutions financiers, les projets et programmes de développement des partenaires techniques et financiers et de l’Etat, prévoit le président de la MCA-BF.
Abdou ZOURE
Pour Burkina 24
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