Coupe du monde de rugby: Fulgence Ouédraogo, troisième ligne du XV de France
La septième édition de la coupe du monde de rugby se déroulera du 9 septembre au 23 octobre 2011 en Nouvelle-Zélande. Vingt (20) équipes nationales participent à cette phase finale, dont la France avec Fulgence Ouédraogo, comme troisième ligne dans les 30 Bleus mondialistes. Arrivé en France à l’âge de trois ans, le troisième ligne montpelliérain a fait toutes ses classes dans l’Hérault depuis ses six ans. Désormais capitaine du Montpellier Hérault Rugby, cet infatigable plaqueur s’élance vers sa première Coupe du monde, qu’il va vivre avec son coéquipier François Trinh-Duc.
Natif de Ouagadougou, Fulgence Ouédraogo débarque en France à l’âge de 3 ans, où il est confié par ses parents à une famille française. Il découvre le rugby à l’âge de six ans, du côté du pic Saint-Loup. Un sport qu’il ne quittera plus. « Ce sport encourage le dépassement de soi et l’amitié » explique-t-il dans une interview accordée au Progrès. Noirs et blancs, il met tout le monde à égalité. Ce n’est pas l’origine qui fait la différence, mais vos qualités individuelles. » A Saint-Loup, il va croiser la route d’un certain François Trinh-Duc.
De la rencontre avec François Trinh-Duc avec qui il évolue du côté de Montpellier, naîtra une complicité dans le jeu. « Fufu » (surnom qu’on lui donne) est même devenu capitaine de Montpellier Hérault Rugby (MHR). « Je sais comment il va jouer, raconte le troisième ligne à Sud-Ouest. Je sais comment il va attaquer la défense. On se retrouve souvent côte à côte dans le jeu, et on essaie de s’apporter des solutions. Il sait que s’il fait tel ou tel geste, il va me trouver. »
Avec Louis Picamoles, un autre joueur de Montpellier parti depuis à Toulouse, ils forment les « Trois fantastiques » du MHR. Le trio partira ensemble en Nouvelle-Zélande pour porter haut les Bleus. « Ça faisait un moment qu’on n’avait pas joué tous les trois ensemble, souriait Ouedraogo, après le deuxième test-match face à l’Irlande. Et là, on part tous les trois en Nouvelle-Zélande, vivre un rêve d’enfance. On a passé deux mois très difficiles pour s’y préparer. A nous d’en profiter. Le plus longtemps possible… »
Mais pour en arriver là, celui qui fut le premier international du club de Montpellier (en 2007) a dû travailler dur. D’abord contre des blessures qui lui ont gâché deux années en bleu, de 2009 à 2011. Ensuite contre la concurrence en équipe de France. Infatigable plaqueur, qui n’hésite pas à aller au contact du ballon et stopper la course d’un adversaire, Ouedraogo a finalement convaincu Marc Lièvremont, l’entraîneur du XV de France de l’emmener avec lui en Nouvelle Zelande.
Si vous souhaitez tout savoir du quotidien de Fulgence Ouedraogo lors de la Coupe du monde, n’hésitez pas à suivre le compte Twitter, @FufuOuedraogo adepte du site de « micro-blogging ».
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Fufu fait la fiert? du peuple burkinab?! Tout le mal qu’on peut lui souhaiter c’est de r?ussir sa Coupe du monde avec les bleus! Allez saambiiga!