Réponse de la présidente du CSC à la lettre ouverte de Monsieur Tiendrébéogo
Le 5 Avril 2014, nous publions une lettre ouverte de Monsieur Tiendrebeogo, adressée à la présidente du Conseil Supérieur de la communication, et dans laquelle l’auteur interpellait la présidente sur les dérapages constatés dans les forums des médias en ligne. Nous avons reçu ce jeudi 17 avril la réponse de la présidente de l’Institution, réponse datée du 16 Avril et dont nous publions la substance ci-dessous.
Monsieur,
J’ai pris connaissance de votre lettre ouverte publiée sur le site de Burkina 24, le 05 avril 2014 dans laquelle vous m’interpelez, en tant que Présidente du Conseil supérieur de la communication, sur des dérapages constatés dans les forums des médias en ligne.
Bien qu’étant la principale destinataire de la lettre, j’ai constaté avec regret que celle-ci ne m’a pas été envoyée directement et c’est de manière fortuite que mes services l’ont découverte sur la toile.
Nonobstant ces insuffisances, je salue l’intérêt que vous portez au principe de tolérance des opinions contraires en matière de débat. Votre préoccupation est partagée par le CSC qui a pour missions, entre autres, la promotion de la liberté d’expression et de la presse dans la diversité.
Pour ce qui concerne la question spécifique de la gestion des forums des médias en ligne, le CSC a initié, comme vous l’avez relevé dans votre lettre, plusieurs actions à l’endroit des promoteurs des médias en ligne à travers des panels organisés en 2009 et en 2013, des audiences et quelquefois des interpellations. Les cadres d’échanges instaurés par le CSC
avec les promoteurs de médias en ligne ont abouti aux recommandations et résolutions suivantes :
– l’élaboration et l’affichage sur les forums des médias en ligne d’une charte des commentaires. La charte des commentaires définit les droits et les devoirs des internautes et participe de la sensibilisation de ceux-ci en ce qu’elle les invite à s’abstenir de publier des propos injurieux, diffamatoires, des propos incitant à la violence ou portant atteinte à la vie privée ; elle les invite également à tolérer les opinions contraires, etc.
– le renforcement de la communication avec les internautes, en leur notifiant, par exemple, les raisons pour lesquelles un message n’a pas été publié ;
– la définition des options au bas de chaque message posté sur le forum permettant aux internautes qui se sentent lésés de signaler des abus ;
– la formation des modérateurs.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Béatrice DAMIBA
Commandeur de l’Ordre National
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MOI je pense que madame la pr?sidente perd son temps a r?pondre a cet incr?dule.la libert? d’expression existe bien au Faso,donc qu’il arr?te de se plaindre,aussi qu’il existe respecte la libert? d’autrui.
Que ?a soit au Burkina ou a ailleurs, au 21e si?cle les internautes de tous bords d?un pays est la deuxi?me force des partis politique. Il est temps que nos dirigeants prennent en compte ces messages, car en mine de rien, ils peuvent inciter un soul?vement populaire contre l?injustice, l?impunit? et la corruption. Quelquefois poussent les dirigeants r?calcitrants a d?missionner.
Dans les normes madame la directrice du CSC devrait m?me pas r?pondre a votre lettre;heureusement que vous avez en face une grande dame,qui fait preuve de sagesse et vraiment indulgente.On ne cessera jamais a apprendre les bonnes mani?res a nos journalistes.
ne tenez compte de ce que ce monsieur a ?crit c est un jaloux ,il est frustr? ,il manque d arguments alors il voit tout mal vive la libert? d expression