Lorsqu’un président considère un palais présidentiel comme « une prison »
Le président italien Giorgio Napolitano a démissionné mercredi dernier à l’âge de 89 ans.
Elu en 2006 au poste présidentiel, Napolitano a signé mercredi matin la lettre attestant sa démission. Il avait accepté d’être réélu en 2013, afin d’assurer la stabilité politique dans son pays.
Une cérémonie d’adieu a été organisée au palais présidentiel du Quirinal à Rome dans la journée avant que Napolitano regagne son appartement privé dans la capitale italienne.
L’ex-président Italien s’est réjouit de »rentrer chez lui », considérant que le palais présidentiel est »un peu une prison ».
Le président du Sénat, Pietro Grasso, assumera les fonctions de Napolitano jusqu’à l’organisation de l’élection par le gouvernement le 29 janvier prochain. En Italie, le président de la République est élu au suffrage universel indirect par un collège électoral composé des parlementaires, des sénateurs et des représentants des régions.
La présidente de la Chambre des députés, chambre basse du Parlement, Laura Boldrini, a convoqué les grands électeurs italiens pour une première session extraordinaire.
Les candidats au poste présidentiel devront obtenir au moins 673 votes sur 1008 lors des trois tours du scrutin. En cas d’un tour supplémentaire, le candidat qui détient la majorité absolue est désigné président.
Au nombre des candidats potentiels à la succession de Napolitano, circulent des noms tels que l’ancien Premier ministre Romano Prodi, l’ancienne ministre Anna Finnochiaro et un des juges de la Cour constitutionnelle, Giuliano Amato.
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
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