Banque mondiale-Burkina Faso : Des appuis budgétaires suspendus en attendant l’adoption de réformes
La Banque mondiale a organisé ce vendredi 13 février 2015, une conférence de presse à son siège à Ouagadougou pour partager avec les journalistes des informations relatives à l’accompagnement qu’elle accorde au Burkina Faso.
Animé par le directeur des opérations de l’institution pour le Burkina Ousmane Diagana et la représentante résidente au Burkina, cette rencontre avec la presse a permis de comprendre la démarche que la Banque a entreprise pour accompagner l’Etat sur le terrain du développement.
En effet, dans le cadre de la revue à mi parcours de la Stratégie de partenariat pays (SPP) de l’institution financière, Ousmane Diagana a rencontré plusieurs acteurs au cours de la mission qu’il a effectuée au Burkina Faso du 9 au 13 février.
Avec les ministres sectoriels, les coordonnateurs des projets et programmes financés par la Banque mondiale, les institutions et corps de contrôle, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile œuvrant dans le secteur de la gouvernance ou du développement, et le secteur privé, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina a parlé de la revue des performances et enseignements de la SPP.
Cette stratégie, dans le but de réduire la pauvreté et d’accroître la prospérité partagée, fixe trois objectifs stratégiques, et deux thèmes transversaux qui sont la gouvernance et l’égalité homme-femmes.
La Banque mondiale entend donc voir accélérer une croissance économique solidaire et soutenu, améliorer la gouvernance pour assurer des prestations plus efficaces des services sociaux, et enfin réduire les facteurs de vulnérabilité d’ordre social, économique et environnemental.
L’institution financière est très regardante sur les questions de gouvernance et attend beaucoup du gouvernement. En effet, le décaissement de150 millions de dollars d’appuis budgétaires a été mis en veille par la banque qui entend par ce moyen accompagner, selon M. Diagana, l’adoption de certaines mesures comme la loi anti-corruption et un code minier garantissant une bonne gouvernance dans le secteur.
La Banque mondiale a réitéré sa volonté à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre des réformes que lui-même a élaborées, en dehors de toute pression.
Boureima LANKOANDE
Burkina24
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